TANZANIE : les baignades interdites à cause de la montée du niveau du lac Victoria

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TANZANIE : les baignades interdites à cause de la montée du niveau du lac Victoria ©jgolby/Shutterstock

Les autorités de la région administrative de Kagera au nord-ouest de la Tanzanie viennent de suspendre les baignades dans le lac Victoria. La montée rapide des eaux du lac est à l’origine de cette décision. Le phénomène est causé par de fortes précipitations dans la région des Grands Lacs.

Le lac Victoria fait encore parlé de lui. Cette fois, il est question de la montée du niveau du lac qui pourrait être dévastatrice pour l’Homme. Les données altimétriques radar indiquent que le niveau d’eau du lac Victoria a atteint 1137,29 mètres (3731,27 pieds) au-dessus du niveau moyen de la mer le 19 mai 2021, un record depuis la récolte des données satellites de 1992.

Ce nouveau rapport a récemment poussé les autorités de la région de Kagera, située au nord-ouest de la Tanzanie à suspendre les baignades dans le lac Victoria. La partie tanzanienne du lac reçoit beaucoup de visiteurs pendant la saison estivale. L’eau du lac Victoria provient principalement de la rivière Kagera qui traverse l’Ouganda, la Tanzanie, le Rwanda et le Burundi. Une autre partie provient des petits cours d’eau qui coule au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda.

Une conséquence du changement climatique ?

Selon les autorités de Kagera, le dérèglement climatique est la principale cause de la montée des eaux du lac Victoria. Le changement climatique aggrave les phénomènes météorologiques, entraînant des tempêtes de magnitude et d’intensité plus grandes, inondant tout sur leur passage, les plages, les habitations et les plantations. Les conséquences de ces inondations sont d’autant plus graves qu’elles ont déjà contribué à la disparition de 135 plages sur les 149 que compte le lac Victoria.

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Avec la disparition de ces espaces de loisir, disparaissent également les moyens de subsistance des populations. Toutefois, l’étendue d’eau douce constitue l’habitat de nombreuses espèces d’animaux aquatiques, telles que les poissons Cichlidés endémiques du lac et exploités par plus de 200 000 pêcheurs.

Inès Magoum

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