SUEZ, pionnier dans la gestion de l’eau depuis 74 ans, se renforce en Afrique

Par - Publié le / Modifié le

SUEZ, pionnier dans la gestion de l’eau depuis 74 ans, se renforce ses activités en Afrique© SUEZ

Le 9e Forum Mondial de l’Eau qui se tient à Dakar est l’occasion de faire le point sur l’amélioration de l’approvisionnement en eau en Afrique et plus largement de l’atteinte du 6e objectif de développement durable (ODD6) des Nations Unies, qui préconise l’accès universel à l’eau potable et à l’assainissement d’ici à 2030. Des professionnels, à l’instar de SUEZ, sont à l’origine des progrès et des innovations enregistrés au cours de ces dernières décennies. Le Groupe, qui oriente aussi sa stratégie vers la gestion de l’ensemble du cycle de l’eau, a construit plus de 500 usines d’eau potable dans les villes africaines en 74 ans de présence.

L’Afrique pourrait-elle atteindre la couverture universelle en eau et à l’assainissement d’ici à 2030 comme le veut le 6e objectif de développement durable (ODD6) des Nations unies ? Aujourd’hui, malgré les efforts et les investissements consentis ces dernières années, plus du tiers de la population n’a pas encore accès à l’eau potable et à l’assainissement sur le continent. Le retard du continent africain en matière d’accès à l’eau s’explique par plusieurs facteurs, notamment la forte variabilité des précipitations, sécheresses et inondations qui se suivent ou alternent dans certaines sous-régions, abondance, mais aussi pénurie, faible niveau des investissements en matière d’infrastructures et de capacités de service.

Selon la Banque africaine de développement (BAD), l’Afrique a besoin de 13 milliards de dollars d’investissements par an pour répondre aux besoins en eau de ses populations. Pour faire face aux besoins liés à la croissance démographique que connaît l’Afrique, beaucoup d’efforts ont déjà été consentis par les décideurs et les professionnels du secteur de l’eau, notamment SUEZ. Le Groupe est présent sur le continent africain depuis plus de 70 ans et a imprimé sa marque à travers la construction d’infrastructures d’approvisionnement en eau, de Casablanca à Johannesburg en passant par la plupart des villes africaines.

Une présence historique et plus de 500 usines de traitement des eaux

Si la véritable présence du groupe SUEZ remonte à la construction du canal de Suez, la filiale du Groupe alors appelée Degrémont, débute ses activités en Afrique en 1948 avec la construction de sa première usine à Sherbine, en Égypte. L’installation située dans le delta du Nil devait alors approvisionner les populations du Caire. Au cours des années qui ont suivi cette réussite, l’entreprise a construit d’autres installations dans la région.

Dans le même temps, SUEZ a exporté son savoir-faire sur l’ensemble du continent africain. Au Cameroun par exemple, l’entreprise a doté la ville de Maroua de sa première usine d’eau potable en 1953. Des installations de ce type ont également été construites à Lagos au Nigeria, à Nooitgedacht en Afrique du Sud, à Addis-Abeba en Éthiopie ou encore à Brazzaville au Congo, alimentant en eau potable plus de 80 % des capitales africaines. Le Groupe a ainsi construit plus de 500 usines de traitement des eaux partout en Afrique.

SUEZ au cœur des enjeux actuels

« On a toujours travaillé de façon homogène sur tout le continent, que ce soit en Afrique du Nord, dans les pays comme la Tunisie, le Maroc, l’Algérie et l’Égypte. En Afrique australe, notamment en Afrique du Sud où le Groupe a été très présent dans les années 70 et 80. Nous avons construit des usines de traitement des eaux en Afrique de l’Ouest et de l’Est. Nous sommes vraiment présents sur l’ensemble du continent », explique Jean Yves Gadras, le Directeur de développement du Groupe SUEZ pour l’Afrique.

Avec plus de 6 000 collaborateurs en Afrique, le Groupe entend bien continuer à déployer ses technologies de traitement des eaux. Il y a quelques mois, les équipes de SUEZ ont livré une station d’eau potable à la Société malienne de patrimoine de l’eau potable. Il s’agit de la plus grande usine d’eau potable d’Afrique subsaharienne, avec une capacité de 300 000 m3 par jour. La station de Kabala, construite sur la rive droite du fleuve Niger, approvisionne 3 millions de personnes dans la capitale malienne Bamako et dans les localités environnantes.

De grands chantiers en cours…

Actuellement, le groupe achève la construction de plusieurs usines d’eau potable en Afrique. C’est le cas de la troisième usine d’eau potable de Keur Momar Sarr (KMS3). L’installation qui affiche une capacité de 200 000 m3 par jour fournit de l’eau potable à 2 millions de personnes dans les régions de Louga, Thiès et Dakar.

L'usine d'eau potable KMS3 affiche une capacité de 200 000 m3 par jour © SUEZ

L’usine d’eau potable KMS3 affiche une capacité de 200 000 m3 par jour © SUEZ

En Afrique de l’Est, SUEZ achève actuellement les travaux d’une station à Kampala en Ouganda. L’usine d’eau potable de Katosi affichera une capacité de 160 000 m3 par jour. À Nairobi au Kenya, SUEZ s’apprête à livrer la station d’eau potable de Kigoro de 142 500 m3 par jour à Athi Water Services.

Par ailleurs, parmi les chantiers actuels de SUEZ figurent également les stations d’eau potable de Sanaga au Cameroun, Karshi au Nigeria, Hassi Messaoud en Algérie, ainsi que les stations de traitement des eaux usées de la baie de Hann au Sénégal, de Tabessa et de Hassi Messaoud en Algérie.

Toujours en Afrique du Nord, SUEZ construit actuellement l’unité de valorisation des boues d’épuration de la station d’Alexandrie en Égypte. Ainsi, la station de traitement des eaux usées pourra générer une partie de l’électricité qu’elle consomme. Pour Jean Yves Gadras, il s’agit d’un projet vertueux qui intègre alors le traitement des eaux usées, et la réduction du bilan carbone de la station.

L’optimisation de l’exploitation des usines d’eau potable

Au-delà de la construction et la livraison des usines de traitement des eaux, SUEZ veut accompagner les services publics africains dans l’exploitation et la maintenance des usines de traitement des eaux. C’est une volonté qui rejoint la politique des banques de développement qui misent de plus en plus sur des contrats DBO (conception-construction-exploitation). L’objectif est d’assurer la pérennité des installations.

« En réalité, c’est une préconisation et on commence à être suivis. La plupart des projets sur lesquels nous travaillons sont financés par des banques de développement, notamment l’Agence Française de Développement (AFD), la Banque Mondiale (BM), la Banque Africaine de Développement (BAD) ou encore la Banque Européenne d’Investissement (BEI). Finalement, c’est à elles de décider d’inclure ou non l’exploitation des usines », affirme Jean Yves Gadras.

Quelles tendances pour l’avenir ?

Les effets du changement climatique devraient aggraver le stress hydrique sur le continent africain. Dans ce contexte, tout projet devra contenir des objectifs de mitigation des impacts, de réduction des émissions propres au traitement de l’eau. Des solutions de réduction de consommation d’énergie, de génération d’énergie à partir du biogaz des boues, de réduction des émissions de CO2 seront incontournables.

Le centre Visio du Point B permet la supervision en temps réel de la production et distribution de l'eau © SUEZ

Le centre Visio du Point B permet la supervision en temps réel de la production et distribution de l’eau © SUEZ

La digitalisation sera de plus en plus présente dans les infrastructures. Les centres de recherche et développement (R&D) de SUEZ ont aussi mis au point des solutions digitales qui facilitent l’exploitation et la maintenance des usines d’eau potable, ainsi que des réseaux de transport et de distribution.

Article rédigé en partenariat avec SUEZ

Plus sur le même thème

Plus dans la même région

Nous respectons votre vie privée

Ce site utilise des cookies et des technologies statistiques pour améliorer votre expérience. En cliquant j'accepte, vous donnez votre accord.

J'accepte
X
Newsletter AFRIK 21