SÉNÉGAL : vers la réglementation de la gestion des déchets électroniques

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SÉNÉGAL : vers la réglementation de la gestion des déchets électroniques ©akiyoko/Shutterstock

Le gouvernement du Sénégal prépare la mise en place d’un cadre réglementaire de la gestion des déchets électriques et électroniques dans le pays. L’objectif à l’horizon 2025 est le recyclage de 90 % de ces déchets.

Le Sénégal ambitionne de recycler 90 % de ses déchets électroniques et électriques d’ici à 2025. Le gouvernement veut atteindre cet objectif à travers un nouveau cadre réglementaire. Cette stratégie a été annoncée le 14 octobre 2022 par Malick Sow, le secrétaire général de la société Sénégal numérique SA, lors de la célébration de la Journée mondiale des déchets d’équipements électriques et électroniques au Sénégal. La législation en préparation a pour but de réduire la pollution dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.

En 2019, le Sénégal a produit plus de 4 millions de tonnes de déchets assimilés selon l’Unité de coordination et de gestion des déchets solides (UCG). Un chiffre qui a certainement évolué en raison de la croissance démographique dans le pays. De 16,3 millions en 2019, la population sénégalaise est estimée à 17,3 millions d’habitants en 2022.

La réglementation de la gestion des e-déchets (ordinateurs, téléphones, téléviseurs, câbles, batteries mixtes, thermoplastiques, etc.) au Sénégal contribuera également à la préservation de l’environnement, ainsi que la santé des populations. Ces déchets ont la particularité de contenir des substances dangereuses pour l’environnement notamment les piles, les tubes cathodiques, les condensateurs ou encore des fluides frigorigènes. Sur l’Homme, les dommages vont de la prématurité aux troubles comportementaux en passant par les cancers.

Lire aussi – AFRIQUE : l’économie circulaire au cœur de la préservation des écosystèmes

En attendant l’entrée en vigueur de la future législation sur les e-déchets au Sénégal, la sensibilisation se poursuit dans le pays ainsi que les projets de démantèlement, de collecte et de valorisation mis en œuvre l’Agence de l’informatique de l’État (ADIE).

Inès Magoum

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