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SÉNÉGAL: une centrale solaire photovoltaïque pour l’agriculture durable à Saint-Louis

SÉNÉGAL : une centrale solaire photovoltaïque pour l’agriculture durable à Saint-Louis© Jenson/Shutterstock

Le fournisseur de solutions énergétiques allemand GRIPS Energy met en service sa première centrale solaire photovoltaïque au Sénégal. L’installation qui affiche une capacité de 604 kWc a été construite dans la localité septentrionale de Diama en partenariat avec la Société des cultures légumières (SCL) pour alimenter sa ferme agricole qui s’étend sur 2 000 hectares de terres à quelques kilomètres de la ville de Saint-Louis.

« Elle permettra une grande transition vers l’utilisation d’énergies vertes et la réduction de nos factures d’électricité », explique Hamedine Ba, la responsable technique de la SCL. En cas de délestages, ce parc solaire contribuera à une meilleure conservation des récoltes destinées à la consommation locale ainsi qu’aux exportations notamment vers le Royaume-Uni. Ce projet écoresponsable intervient quelques semaines après le lancement d’Applications solaires à grande échelle pour l’agriculture (SSAAU).

Il s’agit d’une initiative portée conjointement par l’Alliance solaire internationale (ASI) et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) pour favoriser d’ici à 2025, l’irrigation solaire dans neuf pays africains notamment au Sénégal. Dans ce pays d’Afrique de l’Ouest qui bénéficie d’environ 3 000 heures d’ensoleillement par an, le SSAAU devrait permettre de sécuriser les moyens de subsistance des populations rurales menacés par la sècheresse.

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Ce phénomène assèche également les récoltes des petits exploitants agricoles en Guinée voisine. C’est la raison pour laquelle le Centre de recherches pour le développement international (CRDI) finance à hauteur d’un million de dollars canadiens (686 000 euros) la mise en place de systèmes d’irrigation solaire en vue de l’amélioration de la rentabilité et du temps de travail des femmes rurales guinéennes d’ici à 2025. Le projet est mis en œuvre depuis 2022 par l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar) en collaboration avec le Centre d’étude et de coopération internationale (Ceci).

Benoit-Ivan Wansi

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