SEERA : la Semaine des énergies met le cap sur la transition énergétique

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SEERA : la troisième semaine des énergies met le cap sur la transition énergétique©Thinnapob Proongsak /Shutterstocke

La capitale burkinabé accueille du 9 au 10 novembre 2018 la troisième édition de la Semaine des énergies et des énergies renouvelables d’Afrique (Seera). Cette rencontre réunira les acteurs nationaux et internationaux du secteur énergétique sur le thème « politiques et innovations pour une transition énergétique réussie. »

La troisième édition de la semaine des énergies et énergies renouvelables d’Afrique (Seera) se tiendra du 8 au 9 novembre 2019 à Ouagadougou au Burkina Faso. Le thème retenu pour cette édition est « Politiques et innovations pour une transition énergétique réussie. » La semaine sera rythmée par plusieurs activités. Il s’agit, entre autres, des journées de promotion des économies d’énergies, des activités de l’Association burkinabé des acteurs et professionnels de l’efficacité énergétique et de celles de l’Association des professionnels des énergies renouvelables.

Cet évènement a été institué en 2016 par le ministre burkinabé de l’Énergie afin de créer un cadre harmonisé d’échanges entre les acteurs nationaux, africains et internationaux, issus des secteurs publics et privés énergétiques. Le gouvernement burkinabé souhaite passer par ce rendez-vous pour présenter au grand public sa vision du secteur de l’énergie. Mais il s’agira aussi et surtout de proposer des opportunités d’affaires aux différents acteurs et d’attirer des investisseurs nationaux et étrangers. La rencontre de novembre servira également de cadre pour élaborer de nouvelles politiques publiques pour soutenir le développement durable dans le secteur énergétique.

L’avenir énergétique du continent africain pourrait résider dans le développement des énergies renouvelables. Selon le Parlement européen, on estime fin 2017 que 645 millions d’Africains n’ont pas accès à une électricité abordable  ; un chiffre qui représente près de 50 % de la population du continent. Cette pénurie et les tarifs extrêmement élevés que paient en moyenne les Africains plaident en faveur de l’appel de Ouagadougou.

Luchelle Feukeng

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