RWANDA : Kigali propose un accord international de lutte contre le plastique

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RWANDA : Kigali propose un accord international de lutte contre le plastique©Rich Carey/Shutterstock

Le Rwanda se joint au Pérou pour proposer un accord international de lutte contre les déchets plastiques. Le projet sera examiné lors de la prochaine Assemblée des Nations unies pour l’environnement (Anue), prévue du 28 février au 2 mars à Nairobi au Kenya. Il s’agit d’un accord juridiquement contraignant et basé sur une approche exhaustive pour prévenir et réduire le plastique.

Le Rwanda est préoccupé par la pollution provoquée par les 8,3 milliards de tonnes de plastiques produits à travers la planète depuis le début des années 1950. Le pays d’Afrique de l’Est s’est joint au Pérou pour présenter le 2 septembre à Genève en Suisse, un accord international de lutte contre le plastique. Les deux pays proposent la mise sur pied d’un comité intergouvernemental de négociation, avec pour mandat d’élaborer un accord international juridiquement contraignant et basé sur une approche exhaustive pour prévenir et réduire la pollution de l’environnement par le plastique.

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Les négociations en vue de cet accord porteront entre autres sur les microplastiques, une autre source de pollution. L’accord fera la promotion d’une économie circulaire englobant l’ensemble du cycle de ces produits, à savoir leur fabrication, la prévention de production de déchets, leur gestion et leur traitement ainsi que leur réutilisation. Une fois achevée, la proposition d’accord sera examinée par l’Assemblée des Nations unies pour l’environnement, qui doit se réunir du 28 février au 2 mars 2022 à Nairobi au Kenya, où se trouve le siège du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE).

Un projet soutenu par l’UE

Le projet d’accord international de lutte contre le plastique est soutenu par les 27 États membres de l’Union européenne (UE), ainsi que 7 autres pays. Jochen Flasbarth, le secrétaire d’État allemand au ministère de l’Environnement a souligné que le projet avait déjà recueilli le soutien ferme de 25 pays et l’engagement de 50 autres qui ont besoin d’une décision formelle avant d’adhérer. « Vingt-cinq plus cinquante avant même d’avoir commencé c’est plutôt bien », se réjouit-il, avant d’émettre des réserves quant au temps que mettra l’accord avant son entrée en vigueur.

Selon les organisateurs de la conférence ministérielle, qui s’est tenue du 1er au 2 septembre à Genève, le volume de déchets polluant les océans, pourrait tripler d’ici à 2040, malgré le progrès en matière de recyclage ou d’interdiction des produits à usage unique.

Boris Ngounou

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