RDC : Londres finance l’eau potable pour un million de personnes dans le Kivu

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RDC : Londres finance l’eau potable pour un million de personnes dans le Kivu©Ambassade de la Grande Bretagne en RDC

De nouvelles installations améliorent l’approvisionnement en eau potable de plus d’un million de personnes à Goma et à Bukavu, dans provinces du Nord et du Sud-Kivu en République démocratique du Congo (RDC). Le projet a été mis en œuvre par l’organisation humanitaire Mercy Corps, avec le financement du Royaume-Uni.

Les nouvelles installations d’eau potable ont été mises en service le 31 mars 2021 par la directrice de la Coopération britannique, Juliette John. Il s’agit de deux réservoirs d’eau d’une capacité de 5 000 m3 chacun. Les installations sont situées sur le mont Goma et à Bushara (Nyiragongo), dans la province du Nord-Kivu en République démocratique du Congo (RDC).

Dans le Nord-Kivu, l’eau stockée dans les nouveaux réservoirs est pompée du lac Kivu, à la frontière entre la RDC et le Rwanda. L’eau brute est traitée, puis acheminée via 60 km de conduites. Le projet d’eau potable a également permis la construction de plus de 60 bornes-fontaines à Goma, ainsi que le raccordement des canalisations au réseau de la province du Nord-Kivu et dans le territoire de Nyiragongo, une entité administrative déconcentrée à l’est du Nord-Kivu.

Un projet financé par le Royaume-Uni

Les travaux réalisés dans la province du Nord-Kivu s’inscrivent dans le cadre du programme « Imagine », financé par le Royaume-Uni. Londres a choisi Mercy Corps pour mettre en œuvre le programme sur une période de sept ans. À Bukavu, la capitale de la province du Sud-Kivu, le programme « Imagine » a permis la construction d’une station pour traiter l’eau de la rivière Murhundu. Le cours d’eau est situé à Kabare, dans la province du Sud-Kivu. L’eau traitée passe par le réseau de distribution de Panzi à Bukavu avant d’etre distribuée via 90 bornes-fontaines.

Outre l’approvisionnement en eau potable de plus d’un million de personnes à Goma et à Bukavu, « ce programme permettra de réduire, de façon progressive, le taux de décès des enfants de moins de 5 ans dû aux maladies hydriques (diarrhée, etc.) », affirme Juliette John, la directrice de la Coopération britannique. Le taux moyen de décès dû aux maladies hydriques dans les villes de Goma et de Bukavu est passé de 4,6 % à 5,3 % entre février 2016 et février 2021.

Inès Magoum

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