RDC: alimentées au solaire, 18 AEP approvisionneront en eau 8 000 personnes à Lualaba

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RDC: alimentées au solaire, 18 AEP approvisionneront en eau 8 000 personnes à Lualaba© kaninw/ Shutterstock

La Société sino-congolaise des mines (Sicomines) financera la construction de 18 adductions d’eau potable dans quatre localités de la province de Lualaba située au sud de la République démocratique du Congo (RDC). Les nouvelles adductions permettront à la compagnie d’améliorer l’accès à l’eau potable de 8 000 personnes, dans le cadre de sa stratégie de responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE).

En République démocratique du Congo (RDC), les localités de Mutaka, Mapendo, Yenge et Biwaya dans la province de Luluaba située à 1 324 km de la capitale Kinshasa, bénéficieront de 18 forages pour renforcer l’approvisionnement en eau potable de 8 000 habitants. Les nouvelles installations fournies par la Société sino-congolaise des mines (Sicomines) seront équipées chacune d’une pompe solaire, de deux citernes d’une capacité de 5m3, d’une borne fontaine et des panneaux solaires pour alimenter l’ensemble.

« Ce projet permettra d’améliorer les conditions de vie et la santé des habitants de la province, à travers la lutte contre les maladies d’origine hydrique, mais aussi les rendements agricoles», affirme Ntambwe Kashona, le directeur technique de la Sicomines.

Basée à Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga, la Sicomines est détenue à 32% par l’État de la RDC et par un consortium d’entreprises chinoises composé de China Railway Engineering Corporation (Crec) et Sinohydro. Avec un capital de 100 millions de dollars, la compagnie emploie 382 personnes dont 156 chinois et 226 Congolais. Si l’entreprise minière a entamé des démarches écoresponsables au cours de ces dernières années, son impact environnemental est néanmoins remis en question.

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À en croire l’Observatoire africain des ressources naturelles (Afrewatch), l’exploitation du cobalt au sein des installations de la Sicomines dans la province du Lualaba, serait à l’origine de la pollution de l’eau, du sol, de l’air et des problèmes de santé orchestrés par le déversement des acides dans la rivière Kalemba dans le village Yenge. Depuis 2021, la société est soupçonnée de « malversation » par l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), une organisation internationale basée à Oslo en Norvège.

Benoit-Ivan Wansi

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