OUGANDA : 169,2 M$ de l’IDA pour l’irrigation en réponse à l’urgence climatique

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OUGANDA : 169,2 M$ de l’IDA pour l’irrigation en réponse à l’urgence climatique©BOULENGER Xavier/Shutterstock

L’Association internationale de développement (IDA), une filiale du groupe de la Banque mondiale vient de valider un prêt de 169,2 millions de dollars en faveur de l’Ouganda. Le financement est destiné à un projet d’irrigation pour la résilience climatique.

Renforcer l’approvisionnement en eau d’irrigation dans les zones rurales en Ouganda. C’est l’un des objectifs d’un projet d’irrigation qui vient de recevoir un financement de l’Association internationale de développement (IDA), une filiale du groupe de la Banque mondiale destinée aux pays à revenus faibles. Il s’agit de 169,2 millions de dollars prêtés au gouvernement ougandais pour atteindre ses objectifs.

Le Projet d’irrigation pour la résilience climatique financé par l’IDA sera mis en œuvre dans plusieurs régions en Ouganda. À l’ouest du pays par exemple, le gouvernement compte construire deux nouveaux systèmes publics d’irrigation à grande échelle dans les districts de Kabuyanda, d’Isingiro, de Matanda ou encore de Kanungu. Toujours dans la région de l’Ouest, le projet permettra la conception d’un nouveau système d’irrigation couvrant les districts d’Enengo, de Kanungu et de Rukungiri.

Le projet d’irrigation sera également mis en œuvre dans les régions de l’Est et du Centre. Selon la Banque mondiale, l’initiative du gouvernement ougandais pourrait bénéficier à 63 200 agriculteurs, principalement des petits exploitants. Le financement de l’IDA arrive à point nommé, puisqu’il intervient dans un contexte marqué par la pandémie du Covid-19 qui renforce la précarité dans les zones rurales où vivent les agriculteurs ciblés par le projet.

Comme la plupart des pays d’Afrique de l’Est, l’Ouganda a connu l’invasion de criquets pèlerins qui ont rasé de nombreuses plantations ces derniers mois. L’agriculture reste la principale activité dans le pays, permettant la création de revenus, d’emplois et la subsistance pour au moins 40 % de la population. Selon la Banque mondiale, le secteur emploie 70 % de la population (87 % des femmes et 63 % des hommes) et plus de 80 % des plus pauvres dans les zones rurales. Le secteur reste sujet au changement climatique qui se manifeste par la recrudescence des épisodes de sécheresse et des pluies irréguliers.

Jean Marie Takouleu

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