Le ministre fédéral des Ressources en eau du Nigeria, Suleiman Adamu pose la première pierre du projet d’extension du système d’approvisionnement en eau potable de Gombe, dans le nord-est du pays. La société nigériane Jidadu Venture réalise les travaux.
Le projet qui entre désormais dans sa phase d’implémentation porte sur l’extension des services et la construction de stations de suppression dans la zone de développement spéciale de la capitale de l’État de Gombe, à Tunfure et à Tashan Aduwa, le long de la route de Bauchi. Le coup d’envoi des travaux a été donné récemment par le ministre fédéral des Ressources en eau du Nigeria, Suleiman Adamu. L’objectif est de renforcer la desserte en eau potable dans cet État de peuplé de 551 000 habitants.
Le projet qui commence permettra aussi de construire un mini-réseau d’eau potable à Tabra, de réhabiliter d’anciennes installations de ce même réseau avant de procéder à la pose de près de 160 km de canalisations pour la distribution de l’eau dans la ville.
La livraison des chantiers en 2025
Au moins 100 nouvelles vannes d’isolement seront installées dans la foulée et les 100 vannes existantes seront réhabilitées. Le cahier de charge de Jidadu Venture prévoit aussi la modernisation du système d’approvisionnement en eau potable de Wuro Juli, à Gombe ainsi que l’installation de 2 000 compteurs intelligents et de 250 compteurs d’eau.
L’entreprise nigériane Jidadu Venture dispose d’un budget de 11,49 milliards de nairas, plus de 25,5 millions de dollars pour mener à bien ce projet. « Au moins 30 % de ce financement est apporté par le gouvernement fédéral du Nigeria, tandis que le gouvernement de l’État de Gombe a fourni 70 % », explique Suleiman Adamu, le ministre fédéral des Ressources en eau du Nigeria.
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Les autorités nigérianes estiment que l’ensemble des travaux devrait être achevé dans 24 mois, c’est-à-dire en 2025. Outre la sécurisation de l’accès à l’eau potable à Gombe, l’enjeu est de renforcer les services d’hygiène et d’assainissement dans cet État du Nigeria, notamment à travers le lavage des mains. Selon la Banque mondiale, environ 60 millions de Nigérians vivent sans accès aux services d’eau potable de base, 80 millions sans accès à des installations sanitaires améliorées, et 167 millions sans accès à une installation de base pour le lavage des mains.
Inès Magoum
