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NIGERIA : la REA livre une mini-centrale solaire PV de 40 kWc à Goton Sarki

NIGERIA : la REA livre une mini-centrale solaire PV de 40 kWc à Goton Sarki©REA

Une centrale solaire photovoltaïque alimente désormais 1 500 personnes en électricité dans la communauté Goton Sarki à Paikoro, une zone de gouvernement local de l’État de Niger au Nigeria. L’installation a été inaugurée récemment par le gouvernement fédéral du Nigeria. Elle affiche une capacité de 40 kWc.

La centrale solaire photovoltaïque a été construite par l’Agence d’électrification rurale (REA). L’installation est composée de 200 panneaux solaires monocristallins, d’un onduleur hybride de 60 kVa, de 60 batteries de stockage à cycle profond et d’un système de comptage intelligent sans fil IoT (Internet des objets). Elle dispose également d’un rayon de 1,6 km de réseau de distribution. « L’énergie propre, sûre et fiable fournie augmentera les revenus des habitants de la communauté grâce à l’amélioration des activités commerciales et de la productivité de la population tout en assurant une bonne éducation aux écoliers », se réjouit Sani Bello, le gouverneur de l’État du Niger.

Les travaux de la centrale solaire de Goton Sarki ont été réalisés dans le cadre du Projet d’électrification du Nigeria (NEP). L’initiative du gouvernement fédéral du Nigeria, pilotée par le secteur privé vise à fournir l’accès à l’électricité aux ménages et aux micros, petites et moyennes entreprises dans les communautés hors réseau à travers le pays grâce à des sources d’énergies renouvelables. Le NEP est mis en œuvre par la REA en partenariat avec la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD) et d’autres partenaires.

La REA exécute également un projet solaire qui vise à fournir cinq millions de kits solaires à 25 millions de personnes au Nigeria. La première série d’installations sera effectuée à l’échelle nationale durant tout le mois de décembre 2020. Près de 367 millions de dollars (140 milliards de nairas nigérians) seront déboursés pour sa mise en œuvre, dont 20 % octroyé par la Banque mondiale via une subvention.

Inès Magoum

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