NIGER : l’usine d’eau potable de Goudel IV sera opérationnelle en juillet 2020

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NIGER : l’usine d’eau potable de Goudel IV sera opérationnelle en juillet 2020©lzf/Shutterstock

Le gouvernement du Niger prévoit de réceptionner l’usine d’eau potable de Goudel IV le 12 juillet 2020. Le ministre nigérien de l’Hydraulique et de l’Assainissement l’a annoncé au cours d’une visite sur le site du chantier.

L’approvisionnement en eau potable de la ville de Niamey sera très bientôt amélioré avec la mise en service de la station de Goudel IV. Le ministre nigérien de l’Hydraulique et de l’Assainissement Mostar Gado Sabo vient de conduire une délégation pour prendre la mesure de l’avancement de la construction de cette usine d’eau potable située non loin de la capitale.

La délégation ministérielle s’est arrêtée sur les sites d’aménagement des différentes installations de potabilisation de l’eau qui sera pompée dans le fleuve Niger qui traverse la capitale Niamey. Selon les responsables du site, le taux d’exécution des travaux atteint les 95 %. Le ministre Moctar Gado Sabo a indiqué que l’usine d’eau potable de Goudel IV serait réceptionnée le 12 juillet 2020.

La station est construite par Denys. L’entreprise espagnole installe une usine qui sera capable de fournir 40 000 m3 d’eau par jour au réseau de la capitale. Le projet prévoit également la densification du réseau de distribution d’eau potable à Niamey. Concrètement, 27 km de conduite de refoulement et 250 km de conduite de distribution sont posés à travers la ville. Denys travaille aussi à l’extension des capacités de stockage de quatre arrondissements de la ville de Niamey, grâce à la construction de trois nouveaux réservoirs d’eau d’une capacité de 2 000 m3 chacun.

Lancé en avril 2018, ce projet devrait assurer à terme un taux de desserte en eau potable de la ville de Niamey à hauteur de 100 % à l’horizon 2021 et permettre à quelque 220 000 personnes supplémentaires d’accéder au réseau de distribution d’eau potable, mais aussi à un million de personnes de bénéficier d’un meilleur service de distribution.

Le coût total du projet s’élève à 51,7 milliards de francs CFA, soit près de 79 millions d’euros. Le financement est assuré grâce à des prêts contractés auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI), de l’Agence française de développement (AFD), du Financement des exportations (Finexpo) de Belgique et d’Orio au Pays-Bas.

Jean Marie Takouleu

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