MOZAMBIQUE : Maputo et Tokyo en pourparlers pour la fabrication des batteries de VE

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MOZAMBIQUE : Maputo et Tokyo en pourparlers pour la fabrication des batteries de VE©présidence mozambicaine

Après avoir investi 300 millions de dollars de la Banque mondiale dans l’extension du port de Nampula, l’État du Mozambique est en pleine négociation avec le Japon qui devrait y installer prochainement une usine pour la fabrication locale des batteries de véhicules électriques. Le projet permettra la valorisation des ressources minérales dans la province de Cabo Delgado presque incontournables pour le développement de la mobilité verte.

Le Mozambique veut être une référence sur le marché mondial des véhicules électriques. Le gouvernement de ce pays d’Afrique de l’Est négocie avec les autorités du Japon en vue de la construction d’une usine dédiée à la fabrication locale des batteries. Si les pourparlers aboutissent à un accord, l’usine sera installée à Cabo Delgado.

En effet, la province  mozambicaine est riche en graphite, une matière première essentielle pour les batteries au lithium-ion qui permettent le fonctionnement des véhicules électriques. Ainsi, les pourparlers entre Mateus Magala, le ministre mozambicain des Transports et des Communications avec Kenji Yamada son homologue japonais en charge des Affaires étrangères sont décisifs pour la transition vers la mobilité écologique de 32 millions de Mozambicains.

« Le Mozambique fournit à Tesla des matières premières pour produire ses batteries et s’attend à davantage d’investissements du Japon pour que des batteries de véhicules électriques soient produites dans notre pays. Cela permettra de répondre au programme d’importation d’autobus électriques prévu avant la fin de 2023, mais aussi au démarrage du projet d’assemblage de véhicules électriques grâce à la future usine annoncée », indique le gouvernement du Mozambique.

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L’appui de l’empire du Soleil levant u intervient au moment où la Zambie et la République démocratique du Congo (RDC) veulent exploiter 70 % des réserves mondiales de cobalt de leur sous-sol en faveur de la création d’une chaîne de valeur commune pour les secteurs de la mobilité électrique et de l’énergie propre. Les deux États frontaliers se sont engagés en 2022 à contrer l’influence de la Chine et de l’Europe dans l’industrie automobile à travers un accord d’une valeur de 39 millions de dollars. C’est stratégique quand on sait que le marché des véhicules électriques pèsera 46 000 milliards de dollars entre 2022 et 2050, selon BloombergNEF (BNEF).

Benoit-Ivan Wansi

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