Une nouvelle entreprise de gestion des déchets industriels devrait bientôt voir le jour au Maroc. Le géant français de l’environnement Veolia et Asment Temara, la filiale du cimentier brésilien Votorantim Cimentos, forment une joint-venture avec l’aval du Conseil de la concurrence basé à Rabat. La plateforme proposera à ses clients un système de gestion des déchets industriels pour les aider à optimiser leurs flux de production, à réduire les coûts de transport et de mise en décharge. Ce qui permettra de réduire leurs impacts sur l’environnement.
Avec ses huit centrales à béton au sein du royaume chérifien, Asment Temara est dirigée actuellement par Brahim Laraqui. Depuis 2012, l’entreprise marocaine créée en 1976 fait partie du groupe Votorantim, un conglomérat brésilien spécialisé dans la finance, l’énergie, la sidérurgie et la papeterie.
Limiter l’impact environnemental des producteurs industriels
Au Maroc, Veolia opère dans la distribution de l’électricité et de l’eau potable, ainsi que la gestion de l’assainissement liquide à travers ses deux filiales, Redal et Amendis, notamment dans les régions de Tanger-Tétouan et de Rabat-Salé. Dans la ville portuaire de Tanger par exemple, Veolia a mis en place une solution biomasse à partir de grignons d’olives afin de couvrir les besoins thermiques de l’usine du groupe automobile français Renault et la faire fonctionner sans rejeter de CO2 dans l’atmosphère.
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À Madagascar, la multinationale française via son entreprise Adonis, assure la collecte, le recyclage, la valorisation et la destruction des déchets issus des hydrocarbures servant à la production de fuel lourd. De cette manière, Adonis empêche le déversement de plusieurs tonnes de déchets dans la nature.
Benoit-Ivan Wansi