MAROC : une usine traitera les eaux usées du parc industriel Ain Chegag

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MAROC : une usine traitera les eaux usées du parc industriel Ain Chegag ©Ververidis Vasilis/Shutterstock

Au Maroc, le volet « assainissement » du projet d’aménagement du Parc industriel Ain Chegag (Piac) est lancé et permettra la construction d’une usine de traitement des eaux usées. La société Al Omrane Fès-Meknès supervisera les travaux qui nécessiteront un investissement de 106,6 millions de dirhams marocains, près de 9,7 millions d’euros.

Du nouveau concernant le projet d’aménagement du Parc industriel Ain Chegag (Piac), lancé en octobre 2020 à Sefrou, dans la région de Fès-Meknès au Maroc. La société Al Omrane Fès-Meknès qui pilote le projet a récemment lancé sa composante « assainissement ». Elle porte sur la construction d’une station d’épuration sur un site d’une superficie de 29 152 m2.

L’usine traitera les effluents issus des industries du cuir, du textile, de la métallurgique, de la mécanique, etc. Une fois ouvert, le Piac proposera 239 lots répartis sur une superficie totale de 81 hectares, dont 50 hectares dédiés au cuir (tannerie, chaussures, maroquinerie). La zone généraliste qui couvrira 31 hectares sera dédiée aux activités chimiques, textiles, agroalimentaires, mécaniques et métallurgiques.

La préservation de l’environnement

Les eaux usées traitées dans l’usine du Piac seront renvoyées dans la nature, réduisant ainsi les risques liés à la pollution industrielle dans la région de Fès-Meknès, surtout dans l’industrie du cuir dont le traitement aurait des effets nocifs sur l’environnement et la santé des populations. La filière représente 40 % de l’artisanat pour la seule ville de Fès et emploie environ 15 000 personnes.

L’entreprise choisie pour la mise en œuvre de ce projet construira également les installations connexes à la station d’épuration, notamment des bâtiments d’exploitation, des bâtiments du transformateur électrique et du groupe électrogène, un laboratoire, des aménagements intérieurs, etc. Al Omrane Fès-Meknès estime qu’il faudra 91,35 millions dirhams marocains (près de 8,3 millions d’euros) pour réaliser l’ensemble des travaux, sur un budget global de 106,6 millions de dirhams marocains (environ de 9,7 millions d’euros).

Lire aussi – MAROC : l’IAV Hassan II traitera ses eaux usées pour l’arrosage des espaces verts

L’autre partie du budget, soit 15,3 millions de dirhams marocains (plus de 138 900 euros) servira à financer les services d’exploitation de la station d’épuration. Cet autre contrat, qui sera assuré par le même prestataire, durera 3 ans.

Inès Magoum

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