MAROC : un jumelage amorcé avec l’UE pour mieux préserver l’environnement

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MOROCCO: Twinning with EU to improve environmental protection© Ser Borakovskyy

Le Maroc s’est engagé à œuvrer en partenariat avec l’Union européenne dans le cadre de la protection de l’environnement. Un accord de jumelage a ainsi été signé entre les deux parties et vise, entre autres, à conformer les règlementations marocaines en matière de préservation de l’environnement à celle de l’UE.

Le projet qui a été paraphé et signé entre le gouvernement marocain et la délégation de l’Union européenne s’intitule « Appui à la mise en œuvre de la Charte nationale de l’environnement et du développement durable au Maroc (CNEDD) ». Le jumelage va ainsi permettre au Maroc d’instaurer des fondements qui permettront de mieux poursuivre les objectifs de développement durable qu’il s’est fixé. Sur le terrain, un certain nombre de réformes vont être mises en œuvre, notamment l’adoption de la CNEDD, conformément aux traités internationaux que ce pays d’Afrique du Nord a signés et ratifiés. L’acte de jumelage a été officialisé au cours d’une séance de travail qui réunissait le ministre de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement, Aziz Rebbah pour la partie marocaine et l’ambassadrice de l’UE au Maroc, Claudia Wiedey ainsi que d’autres partenaires internationaux (notamment l’ambassadeur d’Autriche au Maroc Klaus Kögeler et le chef de mission de l’ambassade de France au Maroc, Raphaël Martin de Lagarde.)

Une série de mesures à mettre en œuvre dans les jours à venir

Le jumelage avec l’Union européenne devrait produire ses premiers fruits dans les mois à venir. Au Maroc, les principes de développement durable seront intégrés dans les stratégies sectorielles, notamment dans la mise en œuvre de la stratégie de mise à niveau de l’environnement (Mane) et de l’initiative nationale de développement humain (INDH). Par ailleurs, le Royaume chérifien s’engage par ce contrat à élaborer la loi-cadre 99-12 portant Charte nationale de l’environnement et du développement durable. L’ensemble de ces actions permettra d’une part de renfoncer le cadre réglementaire des thématiques contenues dans la CNEDD et de veiller à ce que les structures marocaines en charge de la préservation de l’environnement dans leur mode fonctionnement se rapprochent davantage de la règlementation en vigueur au sein de l’Union européenne. Par ailleurs, le Maroc devra travailler à développer de bonnes pratiques pour inclure l’aspect environnemental dans les politiques de développement du pays.

Sur le terrain, le Maroc se félicite déjà de quelques avancées, notamment en ce qui concerne l’adoption et la mise en œuvre de la Stratégie nationale du développement durable (SNDD), du renforcement du cadre juridique et règlementaire, de la mise en place d’instruments économiques et financiers au service de la protection de l’environnement. Des efforts qui ont valu à ce pays quelques reconnaissances internationales. En 2018, le Rapport Climate change Performance Index a ainsi classé le Maroc au second rang des pays du monde les plus engagés dans la lutte contre le changement climatique.

Luchelle Feukeng

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