Les gouvernements marocain et allemand ont signé un accord pour un nouveau programme de coopération dans le secteur de l’eau baptisé « Résilience rurale ». Il dispose d’un budget de 5,6 millions d’euros et s’étendra jusqu’en 2023.
Le Maroc et l’Allemagne travaillent ensemble pour la mise en œuvre du programme d’Appui à la gestion des ressources en eau pour la réduction de la pauvreté et le renforcement de la résilience (Résilience rurale). Cette nouvelle initiative fait désormais l’objet d’un accord entre les gouvernements du royaume chérifien et allemand. Les deux pays se sont ainsi entendus pour doter ce programme d’un budget de 5,6 millions d’euros.
Selon Abdelkader Amara, le ministre marocain de l’Équipement, le programme qui s’étendra jusqu’en 2023 touchera les périmètres d’action des Agences de bassins hydrauliques du Tensift, du Sebou et du Ziz-Guir-Rhéris. Le but de ce nouveau programme est l’amélioration des conditions de vie des populations rurales, ainsi que leur résilience face au changement climatique qui se traduit par le stress hydrique qui s’accentue dans ce royaume d’Afrique du Nord.
Le programme « Résilience rurale » vient remplacer le programme d’Appui à la gestion intégrée des ressources en eau (Agire) mise en œuvre entre 2008 et 2020, avec un budget de 22,7 millions d’euros. Selon les autorités marocaines qui se satisfont de cette coopération avec Berlin dans le secteur de l’eau, en 12 ans, « Agire » a permis de mettre à la disposition des agences de bassins hydrauliques du Tensift, du Souss Massa et de l’Oum Errabiaa une assistance technique pour le développement des mécanismes, des procédures et des outils pour une gestion performante, intégrée et durable des ressources en eau.
Le programme mis en œuvre conjointement par la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) et le ministère marocain de l’Énergie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement a bénéficié aux populations des bassins versants de Tensift, de Souss-Massa et d’Oum Er-Rbia ; à plusieurs universités marocaines, aux experts marocains du secteur de l’eau, ainsi qu’aux institutions publiques concernées par la gestion des ressources en eau au Maroc.
Jean Marie Takouleu
