MAROC : Nestlé verdit la production de son usine d’El Jadida via une centrale solaire

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MAROC : Nestlé verdit la production de son usine d’El Jadida via une centrale solaire© Nestlé Maroc

La filiale marocaine de la multinationale suisse Nestlé vient de mettre en service une centrale solaire photovoltaïque pour alimenter son usine d’El Jadida. L’installation a été construite par l’entreprise française Qair, spécialisée dans les énergies renouvelables.

Réduire l’impact environnemental de ses installations d’El Jadida. C’est l’un des objectifs d’un projet d’énergie solaire que vient de réaliser la filiale marocaine de la multinationale suisse Nestlé. C’était dans le cadre d’un partenariat avec Qair, un fournisseur d’énergies renouvelables basé à Montpellier en France. La centrale solaire photovoltaïque qui vient d’entrer en service dans l’usine Nestlé d’El Jadida est composée de 2 600 panneaux solaires installés sur un espace de 7 000 m2.

L’installation qui a coûté 12 millions de dirhams marocains (plus d’un million d’euros) est capable de fournir 1,7 GWh d’électricité par an à l’usine de Nestlé ; de quoi réduire l’impact environnemental de l’installation. La multinationale estime d’ailleurs que le nouveau parc solaire lui permettra d’éviter les émissions de 1 000 tonnes de CO2 par an. Le fournisseur de produits agroalimentaires inscrit ce projet d’énergie propre s’inscrit dans le cadre de la stratégie de Nestlé visant à réduire de moitié les émissions de CO2 de ses installations d’ici à 2030, et d’atteindre l’objectif zéro émission à l’horizon 2050.

À travers ce projet, Nestlé apporte sa contribue à la politique du gouvernement marocain qui veut diversifier le mix électrique du royaume avec des énergies renouvelables comme le solaire et l’éolienne.

Mais au-delà des considérations environnementales, la nouvelle centrale solaire permettra aussi de réaliser des économies sur les factures de l’électrique de l’usine qui fabrique des produits de marques Nido et Nescafé. La mise en œuvre de ce projet d’énergie propre intervient dans un contexte marqué par la volonté des entreprises de réduire leur dépendance vis-à-vis des réseaux électriques nationaux. Cette pratique est plus courante en Afrique subsaharienne où les services publics d’électricité sont encore défaillants.

Jean Marie Takouleu

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