MAROC : la Koica finance pour 11 M€ la mobilité électrique à Marrakech

Par - Publié le / Modifié le

MAROC : la Koica finance pour 11 M€ la mobilité électrique à Marrakech © c.I.I.o/Shutterstock

Après la ville marocaine de Rabat qui a testé en 2022 le « ecitaro » en vue de l’électrification de son transport en commun, celle de Marrakech prépare avec l’appui de la Corée du Sud la mise en circulation de 20 autobus électriques pour décarboner la mobilité.

Au Maroc, 20 autobus électriques circuleront bientôt dans la ville de Marrakech. C’est en tout cas le but d’un accord signé récemment entre Yongwoo Jeong, le directeur pays de l’Agence coréenne de coopération internationale (Koica) et Samir Goudar, le président du Conseil de la région Marrakech-Safi qui coordonne par ailleurs la plateforme intercommunale Marrakech Transport.

Les engins seront fabriqués et exportés depuis la Corée du Sud où le gouvernement subventionne plusieurs constructeurs automobiles dans le but de basculer vers le tout électrique. Pour un coût total de 11,7 millions d’euros (127,6 millions de dirhams marocains), l’appui de la Koica porte également sur la gestion intelligente du système de transport de Marrakech.

Il s’agira de déployer des solutions numériques dans cette zone urbaine de plus d’un million d’habitants. En effet, Marrakech et la pollution atmosphérique ne font plus qu’un avec un niveau de petites particules dans l’air fixé à 58 µg/m3, c’est-à-dire au-dessus du seuil recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Dans ce contexte où foisonnent les moteurs à combustion interne, Séoul entend accompagner la transition vers une mobilité peu polluante.

Lire aussi-MAROC : la Koïca finance la formation de cadres municipaux à l’efficacité énergétique

Dans le même temps, de nouvelles stations de vélos de la start-up Medina Bike seront bientôt installées dans la ville Rouge du Maroc. Le projet annoncé en 2022 est soutenu par la filiale marocaine de l’entreprise française Webhelp spécialisée dans la gestion de la clientèle. Il vise la création de 500 emplois, mais surtout le déploiement d’un système de vélos en libre-service (VLS) qui devrait permettre de réduire les embouteillages, la distance du travail et l’empreinte carbone des déplacements.

Benoit-Ivan Wansi

Plus sur le même thème

Plus dans la même région

Nous respectons votre vie privée

Ce site utilise des cookies et des technologies statistiques pour améliorer votre expérience. En cliquant j'accepte, vous donnez votre accord.

J'accepte
X
Newsletter AFRIK 21