La société à finalité spécifique Koudia Al Baida Energy Company obtient du financement pour la modernisation et l’extension de son parc éolien. Il s’agit de 53,5 millions d’euros accordés par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) et le Fonds pour les technologies climatiques (FTC) faisant partie des Fonds d’investissement climatique (FIC).
Dans ce financement, 44 millions d’euros représentent un prêt « de premier rang » accordé par la Berd. « Ce financement fait partie d’une dette senior fournie par un groupe de banques internationales et marocaines : Société générale, Attijariwafa Bank, Banque centrale populaire et Bank of Africa », indique la banque basée à Londres au Royaume-Uni. La Berd accompagne son crédit d’un second prêt de 52 millions de dirhams marocains, l’équivalent de 5 millions d’euros.
La mise en service en 2024
Pour sa part, le FTC accorde un prêt de 4,5 millions d’euros à l’Agence marocaine pour l’énergie durable (Masen), l’actionnaire de Koudia Al Baida Energy Company avec Électricité de France (EDF). Avec ce crédit, Masen devrait financer sa participation au capital de la société ad hoc du projet. Le parc éolien d’été mis en service en 2000 avec une capacité installée de 50 MW. Le projet d’extension et de modernisation portera sa capacité à 100 MW.
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« Le bouclage financier de Nassim Koudia Al Baida annonce le lancement immédiat des travaux de construction du parc éolien et notamment de la fabrication des pales, assurée par Siemens-Gamesa dans son usine tangéroise », annonce EDF. Selon l’énergéticien français, la mise en service du parc éolien est prévue pour le 2e trimestre 2024. L’installation sera alors capable d’alimenter 420 000 foyers marocains tout en évitant les émissions de 308 000 tonnes équivalent CO2 par an.
« Le plan éolien Nassim, tout comme le plan solaire Noor, vient rassembler autour d’une même appellation l’ensemble des projets éoliens portés par Masen, contribuant à l’objectif du Royaume du Maroc d’atteindre au moins 52 % de capacités renouvelables dans son mix électrique d’ici à 2030 », soutient EDF. Actuellement, le royaume chérifien affiche une capacité installée de 10 627 MW, dont 4 050 MW produits à partir de sources renouvelables selon l’Autorité nationale de régulation de l’électricité (ANRE).
Jean Marie Takouleu