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MAROC : des travaux pour améliorer le drainage des eaux pluviales à Bouskoura

MAROC : des travaux pour améliorer le drainage des eaux pluviales à Bouskoura ©municipalité de Casablanca

Au Maroc, la ville de Bouskoura située à 20 kilomètres de Casablanca veut renforcer sa résilience après les inondations qui ont dévasté les quartiers de Lahraouiyine, Médiouna, Tit Mellil, Ahl Loghlam, DarBouazza, Bouskoura, Hay Sadri, Ain Chock et Hay Hassani en janvier 2021. Pour ce faire, les autorités locales construiront de nouvelles infrastructures d’assainissement entre mars 2023 et août 2025.

Pour un coût total de 156 millions de dirhams marocains (14 millions d’euros), le projet mis en œuvre par l’Agence du bassin hydraulique du Bouregreg et de la Chaouia (ABHBC) vise l’élaboration d’une étude hydrologique de Bouskoura ainsi que « la construction d’un canal trapézoïdal d’une longueur de 4 072 mètres, des canaux sous terrain d’une longueur de 410 mètres, trois ouvrages de franchissement de type Dalot simple et 15 ouvrages de franchissement de type Dalot double », explique Abdellah Chater, le gouverneur de la province de Nouaceur qui coordonne le projet.

L’initiative qui bénéficie de l’appui financier et technique des ministères marocains de l’Intérieur et de l’Économie et des Finances permettra également la création de 50 emplois pour les jeunes. « Il y a la sècheresse, mais le changement climatique fait que les fortes précipitations peuvent survenir à tout moment, ce qui provoque des inondations. Ces investissements revêtent une importance capitale pour protéger les terres, les citoyens, ériger l’oued (rivière, Ndlr) en un lieu de divertissement et utiliser ses eaux pour différents besoins au lieu d’être un ennemi pour les citoyens à cause des inondations», explique Abdellatif Maâzouz, le président de la région Casablanca-Settat.

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Dans le même temps, le gouvernement du royaume chérifien travaille au renforcement de la résilience climatique des villes marocaines face aux catastrophes naturelles. C’est dans ce cadre que le Maroc a depuis 2018 un système de veille et de détection des risques climatiques géré conjointement par le Centre royal de télédétection spatiale (CRTS) et la Direction de la météorologie nationale. Ce mécanisme de résilience qui a pour but l’amélioration des systèmes d’alertes précoces vise à « recueillir et analyser les données statistiques en rapport avec les risques climatiques notamment dans la région de Marrakech-Safi en tant que zone pilote pour le projet », indiquent les autorités marocaines.

Benoit-Ivan Wansi

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