MAROC : Amethis investit dans le fournisseur de systèmes d’irrigation Magriser

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MAROC : Amethis investit dans le fournisseur de systèmes d’irrigation Magriser ©AJCespedes/Shutterstock

Le gestionnaire de fonds d’investissement dédié au continent africain Amethis vient de prendre une participation majoritaire dans le groupe Magriser. La compagnie marocaine propose des équipements de micro-irrigation aux agriculteurs du royaume chérifien.

Amethis devient l’actionnaire majoritaire de Magriser. Le gestionnaire de fonds d’investissement vient d’acquérir des parts dans cette compagnie marocaine pour la fourniture et l’installation des mini-systèmes d’irrigation clés en main.

Magriser fournit une gamme complète d’équipements de micro-irrigation allant des revêtements de bassins, des tuyaux en PVC et de micro-irrigation aux systèmes de filtration et de fertigation (technique agricole consistant à appliquer des éléments fertilisants solubles dans l’eau par l’intermédiaire d’un système d’irrigation, Ndlr). Le groupe marocain propose également des systèmes de pompage à l’énergie solaire, ainsi que des services de conseil. Jusque-là, Magriser était uniquement au Maroc. Avec l’investissement d’Amethis, la compagnie pourra étendre ses activités ailleurs en Afrique.

Comme le Maroc, plusieurs pays d’Afrique subsaharienne sont touchés par la sécheresse qui engendre le stress hydrique et la dégradation des terres. « Grâce à ses solutions avancées de micro-irrigation, Magriser aidera les agriculteurs à réduire les apports en eau tout en améliorant leur productivité. Ils pourront aussi économiser jusqu’à 100 millions de m3 d’eau chaque année comme c’est déjà le cas au Maroc, l’équivalent de la consommation annuelle de 4 millions de personnes », explique Amethis.

Outre son expansion en Afrique subsaharienne, Magriser prévoit de lancer sa propre unité de production de tuyaux de micro-irrigation d’ici fin 2021. Sur le plan écologique, l’irrigation localisée proposée par l’entreprise marocaine « contribuerait à la protection de l’environnement par l’atténuation de la pression sur les ressources en eau souterraine », indiquait Magriser dans un rapport publié en 2018.

Inès Magoum

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