MALI : l’Unicef investit 580 M€ dans projet d’adduction en eau potable

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MALI: UNICEF invests €580 million in drinking water supply project ©Artush/Shutterstock

Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef) vient de lancer un projet pour alimenter 20 écoles et 12 000 habitants de la commune de Gao en eau potable. Le coût total du projet est estimé à 580 000 euros.

Dans quelques mois, les écoliers de la ville de Gao pourront voir leurs conditions d’accès à l’eau potable s’améliorer. L’Unicef a lancé un projet en vue d’alimenter 20 établissements scolaires de cette localité malienne en eau. Le projet comprend la réalisation de 22 forages et la réhabilitation de 5 autres, ainsi que la mise en œuvre de 3 systèmes d’adduction d’eau potable par énergie solaire, la construction de 17 bornes-fontaines et l’installation de 24 pompes à motricité humaine du type hydro India 60 et HPV100. Tout cet équipement permettra de fournir de l’eau potable à près de 12 000 personnes, pour un investissement qui s’élève à environ 580 000 euros. L’ensemble devra être livré en juin 2019.

L’Unicef a confié la réalisation de ce projet à deux sociétés : Seeba Sarl et Vergnet Hydro. La première effectuera les travaux sur le terrain et la seconde se chargera de fournir le matériel. Vergnet Hydro est une société française spécialisée dans la fourniture de solutions d’approvisionnement d’eau potable dans les zones isolées des pays en voie de développement. Seeba Sarl une entreprise malienne spécialisée quant à elle dans l’électrification décentralisée et l’adduction en eau (forage, pompage, distribution de l’eau potable…)

Gao est une commune malienne, chef-lieu de la région du même nom située à proximité du fleuve Niger. En 2018, plusieurs écoles de cette localité ont dû fermer leurs portes à cause des problèmes d’insécurité qui ont sévi dans le nord du pays. Depuis 7 ans déjà, le nord Mali est la proie de l’insécurité causée par des groupes djihadistes. Le manque d’eau et d’autres infrastructures avait alors ralenti le processus de réouvertures de ces écoles.

En 2018, environ deux tiers de la population malienne avait accès à l’eau.

Luchelle Feukeng

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