MALI : l’Unesco plante 50 000 arbres sur le tracé de la Grande muraille verte

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MALI : l’Unesco plante 50 000 arbres sur le tracé de la Grande muraille verte©kooanan007/Shutterstock

Le Programme sur l'Homme et la biosphère (MAB) a 50 ans. À cette occasion, l’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) entreprend de planter 50 000 arbres sur le tracé de la Grande muraille verte au Mali. L’enjeu étant de combattre les changements climatiques, la désertification et lutter contre l'insécurité alimentaire et la pauvreté.

 

Le Mali est confronté au phénomène de la désertification dont les effets ont fortement affecté l’équilibre des écosystèmes sur environ 51 % de son territoire. Les effets ont abouti entre autres à une perte de terres arables et une forte baisse de productivité. L’une des solutions appliquées par le gouvernement est le reboisement. Car cette pratique restaure les terres, les paysages et les écosystèmes. Pour emboîter le pas aux autorités maliennes, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), entreprend de planter 50 000 arbres sur le tracé de la Grande muraille verte au Mali.

Adoptée par l’Union africaine en 2007, l’Initiative de la Grande muraille verte pour le Sahara et le Sahel rassemble plus de 20 pays africains ainsi que des organisations internationales, des instituts de recherche, la société civile et des organisations communautaires. Elle vise à combattre les changements climatiques et la désertification et lutter contre l’insécurité alimentaire et la pauvreté. Dans sa section malienne, le reboisement se fait de manière participative. Le choix des espèces est fait avec les populations des terroirs. Et l’accent est mis sur l’utilisation d’essences locales à usages multiples, dans les différentes zones écologiques traversées.

Marquer les 50 ans du projet MAB

La contribution de l’Unesco au tracé malien de la Grande muraille verte est symbolique. Elle est portée au plantage de 50 000 arbres pour marquer les 50 ans d’existence du Programme sur l’Homme et la biosphère (MAB). Un programme en phase avec le projet de Renforcement de la résilience du système éducatif comme alternative de prévention et de lutte contre les changements climatiques, qui a permis d’intégrer dans les programmes scolaires, l’éducation aux changements climatiques.

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La célébration du 50e anniversaire du MAB a également été marquée par la remise d’un important lot d’équipements et de matériels de restauration des terres dégradées aux communautés et celle du périmètre maraîcher équipé d’une installation hydraulique alimentée a l’énergie solaire aux groupements de femmes de Neguela, une localité située au sud-ouest du Mali.

Le MAB est un programme scientifique intergouvernemental visant à établir une base scientifique afin d’améliorer les relations entre les individus et leur environnement. Il associe sciences exactes, naturelles et sociales pour améliorer les moyens de subsistance des populations et sauvegarder des écosystèmes naturels et gérés, promouvant ainsi des approches novatrices du développement économique qui sont socialement et culturellement adaptées et viables du point de vue environnemental.

Boris Ngounou

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