La Banque mondiale débloque 250 millions de dollars pour la mise en œuvre du Projet de résilience urbaine de Bamako (Pruba) dans la capitale du Mali. L’initiative contribuera à l’atteinte du cinquième objectif de développement durable (ODD5) des Nations unies portant sur l’accès à l’eau et l’assainissement d’ici à 2030.
Au Mali, la Banque mondiale prête 250 millions de dollars pour la mise en œuvre du Projet de résilience urbaine de Bamako (Pruba). Ce financement accordé via sa filiale l’Association internationale de développement (IDA) vise l’amélioration de l’accès à l’eau et à l’assainissement dans la capitale malienne et les localités voisines.
« Les interventions de ce projet ciblent les personnes vulnérables notamment les femmes et les jeunes, ainsi que les personnes déplacées de l’intérieur du pays qui ont souvent cherché refuge dans la capitale. Il s’agit pour nous de renforcer la résilience climatique en améliorant la protection contre les inondations et en créant des opportunités économiques pour les communautés ciblées », explique Clara De Sousa, la directrice pays de la Banque mondiale pour le Mali.
Concrètement, les travaux qui bénéficieront à 700 000 personnes portent sur la réhabilitation et l’extension des infrastructures de gestion des déchets, le renforcement du stockage de l’eau ainsi que l’installation des bornes-fontaines pour l’approvisionnement en eau dans les zones non desservies par le réseau national de distribution de l’eau potable.
« À Bamako, les réseaux d’égouts sont presque inexistants et il n y a pas d’installations contrôlées de traitement des boues de vidange, en partie à cause des difficultés de sécurisation foncière des sites », indique la Banque mondiale. Sur le plan de l’assainissement, le Pruba a pour but le réaménagement de la décharge de Noumoubougou en centre moderne d’enfouissement technique, ainsi que la construction de deux usines de traitement des boues fécales d’une capacité combinée de 600 m3 par jour.
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Le financement de la Banque mondiale permettra également la construction de 800 latrines dans les établissements scolaires et 20 000 latrines dans les ménages. Il y a deux semaines, l’institution financière basée à Washington aux États-Unis d’Amérique a accordé un prêt de 30 millions de dollars aux autorités maliennes pour la mise en œuvre du Projet de développement de la productivité et de la diversification agricoles dans les zones semi-arides du Mali (PDAZAM). L’initiative vise à améliorer les rendements agricoles et renforcer la résilience d’environ 193 000 ménages touchés par la sécheresse.
Benoit-Ivan Wansi
