KENYA : VR Holding valorisera les déchets solides en électricité à Kakamega

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KENYA : VR Holding valorisera les déchets solides en électricité à Kakamega©Belish/Shutterstock

Un projet de valorisation énergétique des déchets solides démarre à Kakamega, sept ans après sa présentation officielle. La société suédoise d’énergie VR Holding AB a été désignée par le gouvernement kenyan pour réaliser les travaux, dont le coût s’élève à 6 milliards de shillings kenyans, près de 53 millions de dollars.

Le Kenya disposera bientôt d’une nouvelle centrale de valorisation énergétique des déchets solides. L’installation sera implantée dans le comté de Kakamega. Le projet est mis en œuvre par VR Holding AB. La société d’énergie basée à Bastad en Suède met en œuvre le projet pour un coût de 6 milliards de shillings kenyans, environ 53 millions de dollars.

La future centrale électrique affichera une capacité de 10 MW. « Notre objectif est de réduire le coût des factures d’électricité de 50 % à Kakamega », affirme Wycliffe Oparanya, le gouverneur du comté de Kakamega.

La livraison de l’usine dans neuf mois

Outre la diversification du mix électrique et la décentralisation de la production électrique, les autorités de Kakamega veulent apporter une solution durable à la problématique de la pollution par les déchets solides. Ainsi, les déchets solides valorisés seront collectés dans les comtés de Kakamega, Busia, Homa Bay, Trans Nzoia, Bungoma, Vihiga, etc.

La construction de l’usine de valorisation énergétique des déchets solides de Kakamega offrira aussi des opportunités d’emplois aux résidents, contribuant au même moment à la croissance socio-économique du comté. À en croire le gouverneur du Kakamega, Wycliffe Oparanya, VR Holding dispose de neuf mois pour livrer la future installation. Le projet a accusé sept ans de retard, à cause des négociations en vue de l’acquisition d’un terrain de 15 hectares.

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Ce projet est lancé moins d’un an après la mise en service dans ce même comté, d’une usine de traitement des déchets médicaux. L’unité construite à Kakamega dispose d’une capacité de 60 tonnes par jour. Le nouvel équipement utilise la technologie de bio-digestion ou digestion anaérobie pour traiter les déchets médicaux. Le processus biologique se produit lorsque la matière est décomposée par des bactéries en l’absence d’oxygène.

Inès Magoum

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