KENYA : Vestas met en vente ses parts dans le capital du parc éolien du lac Turkana

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KENYA : Vesta met en vente ses parts dans le capital du parc éolien du lac Turkana©Romolo Tavani/Shutterstock

Le danois Vestas Wind Systems est à la recherche d’un acheteur, pour l’ensemble de ses parts dans la centrale éolienne du lac Turkana, correspondant à 12,5 % du capital. Le fabricant d’éoliennes s’était pourtant accordé avec le géant de l’informatique Google, 4 ans auparavant. Mais ce dernier a résilié le contrat. En cause : le retard accusé dans le lancement de la plus grande centrale éolienne d’Afrique.

Le parc éolien du lac Turkana, au nord du Kenya, est considéré comme une référence en matière d’investissement dans le domaine des énergies vertes en Afrique. Avec une capacité de 310 mégawatts pour 600 millions d’euros d’investissement, la plus grande centrale éolienne d’Afrique dont les potentialités économiques et environnementales sont avérées, n’en demeure pas moins qu’une opportunité passagère, aux yeux de Vestas Wind Systems.

Après une première tentative manquée de se défaire de ses actions, l’entreprise danoise de fabrication d’éoliennes veut à nouveau sortir du consortium Lake Turkana Wind Power (LTWP). Elle est actuellement en discussions avec des acheteurs, capables de reprendre l’ensemble de ses actions, correspondant à 12,5 %  du capital de la centrale.

Le 10 février 2020, Vesta annonçait par la même occasion, la résiliation de l’accord qui le liait à Google. En 2015, Vesta avait signé un partenariat avec le géant américain de l’informatique, Google. Le danois devait lui céder sa participation dans le consortium Lake Turkana Wind Power (LTWP) deux ans plus tard, lors du démarrage effectif du parc éolien. Mais ce n’est qu’en septembre 2018 que le parc a finalement été connecté au réseau électrique national. Soit avec un retard d’un an, dû à des difficultés enregistrées dans le financement de la ligne électrique ad hoc de 428 kilomètres, ainsi que dans l’acquisition des terrains d’emprise de la ligne. Un retard jugé inacceptable pour Google.

À la date du 19 juillet 2019, le parc avait pourtant déjà produit plus d’un milliard de kilowatts, à des coûts 60 % moins élevés que l’équivalent de production thermique. Un projet éolien convaincant, qui aurait pu devenir le 2e investissement de Google dans les énergies renouvelables en Afrique. En 2013, le géant américain avait ainsi dépensé 12 millions de dollars dans Jasper Power Project, un parc photovoltaïque de 96 mégawatts en Afrique du Sud.

Boris Ngounou

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