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KENYA : Time rachète deux parcelles de forêt pour en préserver la biodiversité

KENYA : Time rachète deux parcelles de forêt pour en préserver la biodiversité©Codegoni Daniele/Shutterstock

La cagnotte monte sur le site du Time. L’organisation israélienne dédiée à la préservation des endroits du monde où la biodiversité est menacée, a récemment lancé une collecte de fonds destiné à l’achat de deux sites forestiers au Kenya. Il s’agit de la forêt de Dakatcha au nord et de la vallée du mont Longonot à l’ouest du pays.

Dans la vallée du mont Longonot, l’habitat de la faune sauvage est principalement constitué d’hippopotames, de gazelles, de léopards et de guépards. La biodiversité est menacée par les activités agropastorales. Sur les quelque 196 027 dollars nécessaires pour l’achat de cet espace, 5 208 dollars ont déjà été apportés par 96 personnes.

La forêt de Dakatcha, le second site visé est un refuge pour de nombreuses espèces menacées que l’on ne trouve que dans une poignée d’autres sites. Il s’agit de l’un des deux endroits au monde où vit le tisserin de Clarke (une espèce d’oiseau appartenant à la famille des Ploceidae, Ndlr). 77 personnes ont déjà contribué à hauteur de 3 389, sur les 40 600 dollars à atteindre.

Time dirige l’intégralité des fonds collectés vers l’achat et la protection des terres

Les deux projets sont les premiers lancés en Afrique par l’organisation israélienne depuis sa création en 2015. Ces sites seront respectivement gérés par Wildlife Clubs of Kenya et la Société d’histoire naturelle d’Afrique de l’Est, deux organisations locales qui œuvrent pour la protection de la nature.

Pour garantir le versement intégral des fonds dans ses projets, Time s’est entouré de bénévoles. « Nous travaillons avec les bénévoles afin que l’argent des donateurs soit dirigé à 100 % vers la sauvegarde des terres », explique Uri Shanas fondateur de Time. D’après le militant écologiste, les foyers de biodiversité occupent 2,3 % de la surface terrestre du monde. Des espaces dont plus de 50 % sont détenus par des particuliers.

Boris Ngounou

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