La société immobilière Optiven dépensera environ 1,6 million de dollars (170 millions de shillings kenyans) pour l’approvisionnement en électricité d’Amani Rigde, une mini-ville résidentielle, « chic et verdoyante » en construction à environ 20 km de la ville de Nairobi. Cette électricité sera produite à partir des sources renouvelables.
La société immobilière Optiven indique qu’elle allouera 1,6 million de dollars (170 millions de shillings kenyans) aux énergies renouvelables à Amani Ridge. Ces fonds seront prélevés de l’enveloppe globale de ce projet immobilier d’Optiven, estimé à près de 74,6 millions de dollars (8 milliards de shillings kenyans).
Amani Ridge sera une mini-ville résidentielle « unique, chic et verdoyante », située à environ 20 km de la ville de Nairobi. Elle s’étendra sur une superficie d’environ 40,5 hectares. « Cette offre est destinée à nos très rares et précieux clients qui souhaitent profiter de propriétés situées à proximité de la ville de Nairobi et des superbes installations environnantes », indique Optiven.
Alimenter Amani Ridge en énergies renouvelables
Plusieurs projets d’énergies renouvelables seront réalisés à Amani Ridge par Optiven. Parmi les solutions retenues par la société immobilière, il y a l’alimentation à l’énergie solaire du système d’éclairage public et d’irrigation des jardins de la mini-ville verte. « Nous avons l’avantage que le Kenya dispose d’un niveau d’ensoleillement élevé, avec une moyenne de cinq à sept heures d’ensoleillement maximum et une insolation quotidienne moyenne de 4 à 6 kWh/m2 », explique George Wachiuri, le directeur général d’Optiven.
La mini-ville d’Amani Ridge disposera aussi d’infrastructures d’eau alimentées à l’énergie solaire, notamment un forage, un château d’eau d’une capacité de 100 m3, etc.
Toujours dans l’optique de rendre la mini-cité plus écologique, les habitants de la d’Amani Ridge bénéficieront d’une technologie de traitement des effluents. Les eaux usées traitées seront réutilisées pour l’irrigation et l’arrosage des espaces de loisirs d’une superficie totale de 0,6 hectare.
Inès Magoum
