Lors d’une rencontre, qui s’est tenue lundi 2 août 2021, Israël a signé un partenariat avec le comté kenyan du Turkana. La collaboration future portera sur un programme de sécurité alimentaire et d’approvisionnement en eau.
C’est lors d’une réunion lundi dernier à Lodwar, chef-lieu du comté de Turkana, au Kenya, que l’ambassadeur d’Israël au Kenya, Oded Joseph, et Josphat Nanok, le gouverneur local, ont soulevé le problème des inondations et de l’insécurité alimentaire à Turkana. Un échange lors duquel, les deux hommes ont évoqué les similitudes entre la géographie de leurs pays respectifs, notamment concernant le climat. Israël a proposé d’appliquer au Kenya les mêmes innovations et programmes qui ont fonctionné en Israël et, pour ce faire, de constituer une équipe technique commune pour développer le programme de la collaboration. Turkana représente le premier des dix comtés identifiés par Israël pour une éventuelle collaboration directe au Kenya.
La gestion de l’eau au cœur du dialogue
Afin de soutenir le développement des capacités du laboratoire de l’eau du comté de Turkana, l’ambassadeur israélien a annoncé que son gouvernement collaborerait avec le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE). Objectif : réaliser des tests sur la qualité de l’eau dans cette zone, ce qui offrira une meilleure indépendance au laboratoire alors capable de fournir des informations fiables pour intervenir en fonction de la qualité de l’eau observée. Afin, d’adapter la techniques de potabilisation de l’eau pour un usage domestique.
En outre, des diplômés locaux de cursus d’études agricoles pourraient faire partie d’un programme de parrainage de 11 mois, financé par Israël, afin d’initier les Kenyans à la gestion de l’eau en zone aride. Joseph Oded a également précisé que certaines méthodes israéliennes de dessalement et de collecte de l’eau pourraient être utilisées pour faire face à la pénurie d’eau. Des méthodes qui s’étendraient à la production végétale et profiteraient d’innovations techniques développées pour la plantation en zones arides, notamment grâce à l’agrotech transformationnelle. La formation commencera après la levée des restrictions de voyage de la Covid-19. Même si une formation virtuelle démarrera lieu entre-temps.
Habib TIZI
