KENYA : la MUST mise sur la sensibilisation face à la pollution numérique

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KENYA : la MUST mise sur la sensibilisation face à la pollution numérique ©Morten B/Shutterstock

Face à la pollution grandissante par les déchets électroniques au Kenya, l’Université des sciences et technologies de Meru (MUST) lance un nouveau projet pour soutenir les efforts du gouvernement kenyan. Il repose essentiellement sur la formation et la sensibilisation.

Au Kenya, l’Université des sciences et technologies de Meru (MUST) formera et sensibilisera les populations, ainsi que les industries sur les dangers de la pollution par les déchets électriques et électroniques. L’opération sera menée dans le cadre d’un projet lancé récemment par le vice-chancelier de la MUST, Romanus Odhiambo.

Dans le cadre de ce projet, la MUST bénéficiera du soutien financier de la Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW), l’agence allemande de développement, de l’Union européenne (UE) et de plusieurs autres partenaires.

Stimuler la conservation de l’environnement

Au sein de son campus, la MUST s’efforce de pratiquer l’économie circulaire dont l’objectif est de ne produire aucun déchet. Cette démarche sera présentée aux Kenyans pendant toute la durée du projet, ainsi que les avantages de l’économie circulaire des déchets pour la conservation de l’environnement. Les smartphones, ordinateurs, appareils électroménagers contenant des cartes-mères, des batteries, des écrans et des câbles. Tous ces appareils contiennent des substances toxiques comme le plomb, le cadmium ou le mercure qui peuvent contaminer le sol, l’eau et l’air.

En juin 2023, la MUST remettra les parchemins à 175 techniciens formés aux techniques de gestion des déchets, qui serviront à leur tour de relai auprès des populations dans les villages du Kenya. L’université de Meru dispose d’un institut de recherche sur l’assainissement qui s’intéresse également à l’économie circulaire.

La construction d’une usine de recyclage des e-déchets

Les formations dispensées par la MUST contribueront à la réduction de la pollution par les e-déchets au Kenya. En 2019, les autorités estimaient la production annuelle de ces déchets à 17 000 tonnes. Un chiffre qui a certainement augmenté en dépit de la stratégie nationale de gestion de déchets de 2019, qui préconise le rachat des déchets auprès des populations pour éviter leur mise en décharge.

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Pour accompagner la politique du gouvernement kenyan, la MUST ambitionne également de construire un « mini-centre de recyclage qui servira d’usine d’enseignement et de centre de génération de revenus. Ce qui contribuera à développer l’économie circulaire et à accroître les emplois pour les jeunes dans ce secteur », explique le vice-chancelier de la MUST, Romanus Odhiambo.

Inès Magoum

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