KENYA : Berlin accorde 112 M€ pour les énergies renouvelables et l’hydrogène vert

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KENYA : Berlin accorde 112 M€ pour les énergies renouvelables et l’hydrogène vert © /Shutterstock

Le ministère allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) engage 112 millions d’euros pour soutenir le Kenya dans le développement des énergies renouvelables et l’hydrogène vert. Le pays d’Afrique de l’Est pourrait devenir l’un des pays producteurs d’hydrogène vert au vu de son potentiel en matière d’énergies renouvelables.

Le Kenya et l’Allemagne accélèrent leur coopération sur le plan énergétique. Berlin veut s’appuyer sur l’hydrogène pour sa transition énergétique et remplacer le gaz russe. Et dans le cadre de cette politique, l’Allemagne veut soutenir le Kenya en matière de développement de nouvelles sources d’énergie propre, notamment l’hydrogène vert. À l’instar de la Namibie où l’Allemagne soutient la production de l’hydrogène vert et ses dérivés, le Kenya dispose d’un potentiel énorme en matière d’énergies renouvelables.

Ce pays d’Afrique de l’Est dispose déjà de l’un des réseaux électriques les plus diversifiés du continent, avec une capacité installée de plus de 2 800 MW selon Power Africa. Cette électricité est produite à partie de centrales hydroélectriques, géothermiques, solaires, éoliennes, biomasse et une capacité thermique de 749 MW. Rien que pour le solaire, le Kenya a un potentiel exploitable de 15 000 MW selon l’Autorité de régulation de l’énergie et du pétrole (Epra).

Quel intérêt pour le Kenya ?

« L’Allemagne espère aider le Kenya à développer une économie verte basée sur l’hydrogène. Avec une disponibilité particulièrement élevée d’énergies renouvelables et une bonne infrastructure par rapport à d’autres régions, le Kenya dispose de conditions de départ favorables et du potentiel pour devenir un pionnier régional dans cette technologie d’avenir », indique le BMZ.

Lire aussi- KENYA : à Naivasha, Fortescue va produire de l’ammoniac vert pour l’agriculture

Le gouvernement allemand annonce ainsi un financement de 112 millions d’euros qui devrait soutenir la politique énergétique du Kenya. Le pays souhaite devenir, à l’instar de l’Égypte et de la Namibie, un acteur clé dans le développement du marché mondial de l’hydrogène vert au cours des prochaines.

Ce n’est que lors de la 27e Conférence des parties des Nations unies sur le climat (COP27) que des investisseurs ont manifesté leur intérêt pour le Kenya. C’est le cas notamment de Fortescue Future Industries (FFI). En marge des négociations climatiques, la filiale du groupe australien Fortescue Metals a signé un accord avec les autorités kenyanes pour la production de l’ammoniac vert, d’abord à Naivasha, près du champ géothermique d’Olkaria, dans le comté de Nakuru et ensuite dans les villes côtières de Lamu et de Mombasa.

Jean Marie Takouleu

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