Selon le Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue), 400 millions de tonnes de plastique sont produites chaque année dans le monde dont 10 % seulement sont recyclés tandis que 23 millions de tonnes finissent dans les cours d’eau. C’est dans ce contexte que les acteurs industriels, les gouvernements et la société civile se réuniront à Abidjan en Côte d’Ivoire le 5 juin 2023 à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement.
Pour son cinquantenaire, la rencontre mondiale aura pour thème « les solutions durables à la pollution plastique ». « En tant que pays hôte, nous invitons les gouvernements, les entreprises privées et la société civile, à se réunir afin de contrer la pollution plastique qui est une menace visible avec des effets négatifs importants sur chaque communauté dans le monde », déclare Jean-Luc Assi, le ministre de l’Environnement et du Développement durable de la Côte d’Ivoire.
Si le pays d’Afrique de l’Ouest a interdit l’utilisation des sacs en plastique depuis 2014, les assises du 5 juin 2023 permettront aux autorités ivoiriennes de nouer des partenariats avec d’autres acteurs internationaux à l’instar du Royaume des Pays-Bas qui sera l’invité d’honneur de cette édition pour présenter ses innovations technologiques en matière de gestion durable des déchets et d’économie circulaire. « Avec la communauté européenne dans son ensemble, nous sommes pleinement engagés à réduire la production et la consommation de plastique à usage unique, qui peut et doit être remplacé par des alternatives durables », déclare Vivianne Heijnen, ministre néerlandaise de l’Environnement.
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Dans le même temps, le continent africain qui est touché par le réchauffement climatique a les yeux rivés sur le futur accord international visant la fin de la pollution plastique d’ici à 2024. Cette initiative approuvée par 175 pays au terme des assises de l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement (Unea) qui s’est tenue en mars 2022 à Nairobi au Kenya porte précisément sur l’ensemble du cycle de vie du plastique notamment sa production, son utilisation et son élimination. Selon le Pnue, il sera donc question de s’attaquer à l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement du plastique afin d’aboutir à un texte solide sur les pollutions marine et terrestre.
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Benoit-Ivan Wansi