GUINÉE : lancement d’un projet de préservation du parc national du Haut-Niger

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GUINÉE : lancement d’un projet de préservation du parc national du Haut Niger ©African Parks

Un nouveau projet de conservation est lancé dans le parc national du Haut-Niger (PNHN), situé au centre de la Guinée. Financé à hauteur de 35 000 euros par le fonds de soutien néerlandais Stichting Otterfonds, le projet de « Gestion participative de la biodiversité du parc national du Haut Niger » vise à éliminer les problèmes tels que l’exploitation anarchique du bois, la chasse non contrôlée et les feux de brousse, grâce à une meilleure implication des communautés locales dans la gestion du parc.

Treize villages mitoyens (soit 2 000 personnes directement concernées) du parc national du Haut-Niger (PNHN), seront activement impliqués dans la conservation de la biodiversité de l’aire protégée de 1,2 million d’hectares située au centre de la Guinée. Après avoir été outillées sur les connaissances écologiques du parc, ces communautés verront leurs revenus s’accroitre grâce à des activités génératrices de revenus adaptées aux enjeux du parc. C’est l’objectif du projet de « Gestion participative de la biodiversité du parc National du Haut Niger », lancé le 30 décembre 2022 à Conakry, la capitale de la Guinée.

Financé à hauteur de 35 000 euros par le fonds de soutien néerlandais Stichting Otterfonds, le projet sera réalisé par l’organisation non gouvernementale (ONG) guinéenne Green Transformation 2050 (GT2050), en partenariat avec l’antenne guinéenne de l’association Energies 2050. Les deux organisations ont noué un partenariat sur la lutte contre le changement climatique, le développement des communautés locales et le développement des énergies renouvelables et durables.

« Le parc du Haut Niger joue un rôle vital dans la protection de l’environnement naturel de la Guinée et offre aux gens des occasions de se rapprocher la nature. GT2050 en tant que jeune organisation sur le terrain est engagée à jouer sa partition. Notre organisation continuera à travailler dans la protection de l’environnement et à mobiliser des ressources additionnelles externes pour appuyer le gouvernement » affirme Alpha O. Kaloga, le président du conseil d’administration de Green Transformation 2050.

La menace anthropique

La préservation et la gestion du PNHN restent un défi et une priorité urgente pour la Guinée et les institutions en charge de l’environnement. Traversé par le fleuve Niger et ses affluents, le parc est classé site Ramsar et constitue un refuge pour plusieurs oiseaux migrateurs. Ce site abrite plus de 300 espèces d’oiseaux et le parc a été reconnu Zone d’importance pour les oiseaux par l’organisation de protection de la nature Birdlife.

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Malheureusement, ces espèces ainsi que leurs habitats sont menacés par les pressions anthropiques auxquels les agents du parc n’arrivent pas à faire face à eux seuls : principalement l’exploitation anarchique du bois, la chasse non contrôlée et les feux de brousse.

Boris Ngounou

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