GHANA : Ram Charan fournira des unités à Masri pour convertir les déchets en énergie

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GHANA : Ram Charan fournira des unités à Masri pour convertir les déchets en énergie ©aerogondo2/Shutterstock

La compagnie indienne Ram Charan vient d’être choisie par la société Masri au Ghana pour la fourniture d’unités dédiées à la valorisation des déchets solides en électricité. Les opérations devraient commencer en novembre 2022.

Le nouveau contrat de Ram Charan, entreprise basée à Chennai, au sud-est de l’Inde, porte sur la fabrication et la fourniture d’unités de valorisation énergétique des déchets solides au Ghana. La commande a été passée par la société Masri, basée dans la capitale ghanéenne Accra. L’entreprise qui opère déjà dans le domaine des énergies renouvelables veut diversifier ses sources d’approvisionnement dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.

La technologie « Entity One » de Ram Charan, fabriquée dans ses installations de Tamil Nadu et de Gujarat en Inde, sera livrée au Ghana à partir de novembre 2022, puis déployée à travers tout le pays jusqu’en 2024.

La production de 300 MW d’électricité

Créée en 1965, la société Ram Charan a démarré comme distributeur de produits chimiques. Elle s’est diversifiée à partir de 2016 en se lançant dans la R&D sur la gestion des produits chimiques en fin de vie. À en croire Kaushik Palicha, le directeur de Ram Charan, la technologie « Entity One » développée par la société indienne aurait la capacité de convertir les déchets solides non triés en électricité, avec zéro impact sur l’environnement contrairement aux technologies conventionnelles. Une avancée technologique qui a convaincu le fonds américain d’investissement à impact d’investir ce mois-ci 14,41 milliards de dollars pour prendre une participation de 46 % dans cette entreprise indienne.

L’objectif de Masri est de générer 300 MW d’électricité à partir des déchets solides au Ghana à l’horizon 2024. La concrétisation de ce projet nécessitera un investissement global de 2,2 milliards de dollars. Outre la production de l’électricité, les futures installations contribueront à réduire la pollution des sols et des cours d’eau par les déchets solides. Le phénomène prend de l’ampleur au Ghana. Selon Zoomlion, la filiale du Jospong Group of Companies (JGC) qui gère les ordures dans plusieurs villes du pays, 12 710 tonnes de déchets solides y sont produites chaque jour.

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Au Ghana, le gouvernement mise également sur la valorisation énergétique des déchets pour apporter une solution durable à la problématique de la pollution. Plusieurs projets de ce type sont développés en ce moment dans le pays grâce à des partenariats. À Dawa dans le Grand Accra, le groupe Jospong, partenaire du gouvernement ghanéen depuis plusieurs années, finance la construction d’une nouvelle usine. L’entreprise américaine McDavid Green Solutions (MDGS) met en œuvre le projet qui permettra d’injecter plusieurs mégawatts d’électricité dans le réseau électrique national, améliorant l’alimentation des populations.

Inès Magoum

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