GHANA : l’adhésion à la Convention sur l’eau de l’ONU sera effective en septembre

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GHANA : l’adhésion à la Convention sur l’eau de l’ONU sera effective en septembre©Sopotnicki/Shutterstock

Le Ghana, dont les bassins fluviaux transfrontaliers couvrent plus de 75 % des terres, vient d’annoncer son adhésion à la Convention sur l’utilisation des cours d’eau transfrontières et des lacs internationaux (Convention sur l’eau). Cette adhésion sera effective le 21 septembre 2020, faisant du Ghana le troisième pays africain à adhérer à la Convention de l’ONU sur l’eau.

Le Ghana opte pour une gestion intégrée des cours d’eau transfrontaliers. Un choix qui s’est traduit par l’adhésion de ce pays d’Afrique de l’Ouest, à la Convention sur l’utilisation des cours d’eau transfrontières et des lacs internationaux (Convention sur l’eau). « Les effets croissants du changement climatique et la pression exercée sur les ressources en eau exigent une action urgente pour approfondir la coopération transfrontalière existante », affirme Cecilia Abena Dapaah, ministre ghanéen de l’Assainissement et des Ressources en eau.

Le texte d’adhésion du Ghana sera validé le 21 septembre 2020, faisant du pays le 44e État-partie de la Convention de l’ONU sur l’eau, et troisième sur le plan africain. Le Tchad et le Sénégal ayant adhéré à la convention en 2018.

Adoptée par les Conseillers des gouvernements des pays de la Commission économique pour l’Europe lors de la reprise de leur cinquième session tenue à Helsinki du 17 au 18 mars 1992, la Convention sur l’eau est un cadre juridique international, souple et global, qui définit les normes et les règles de base d’une coopération entre les États partageant des cours d’eau, en vue de leur utilisation, de leur gestion et de leur protection.

Gestion intégrée des cours d’eau transfrontaliers, une nécessité pour le Ghana

La gestion concertée des cours d’eau transfrontaliers est en effet une nécessité pour le Ghana dont le territoire en est recouvert à plus de 75 %. Le cas le plus emblématique étant le bassin de la Volta, d’une superficie d’environ 400 000 km2, que le pays partage avec 5 autres pays d’Afrique de l’Ouest (le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali et le Togo).

Pour veiller à la gestion rationnelle et intégrée des ressources de ce bassin qui regroupe plus de 20 millions d’utilisateurs, les chefs d’État des pays concernés ont procédé le 19 janvier 2007 à Ouagadougou, à la signature de la convention portant statut du fleuve Volta et création de l’Autorité du bassin de la Volta.

C’est dire que la gestion intégrée des cours d’eau transfrontaliers a toujours été une préoccupation pour le Ghana, mais aussi pour ses voisins de la sous-région. Car la Côte d’Ivoire et le Togo, avec qui le Ghana partage ses bassins, sont à un stade avancé du processus national d’adhésion à la convention de l’ONU sur l’eau.

Boris Ngounou

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