GHANA: Exim Bank of India ouvre enfin une ligne de crédit de 30 M$ pour l’eau à Yendi

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GHANA: Exim Bank of India ouvre enfin une ligne de crédit de 30 M$ pour l’eau à Yendi©Sawat Banyenngam/Shutterstock

Le projet d’extension des capacités d’approvisionnement en eau potable à Yendi, au nord-est du Ghana démarre. Exim Bank of India a finalement ouvert une ligne de crédit de 30 millions de dollars (plus de 173 millions de cédis ghanéens) après environ 2 ans de négociations avec le gouvernement ghanéen. À terme, l’initiative permettra d’améliorer l’approvisionnement en eau potable des populations de Yendi.

Le projet d’extension des capacités d’approvisionnement en eau potable à Yendi est lancé, 59 ans après l’installation des premières conduites d’eau potable. Le gouvernement ghanéen vient de signer un accord de financement avec Exim Bank of India, après environ deux ans de négociations. La Banque indienne a ainsi décidé d’ouvrir une ligne de crédit de 30 millions de dollars, l’équivalent de plus de 173 millions de cédis ghanéens.

Selon les autorités de ce pays d’Afrique de l’ouest, le premier système d’approvisionnement en potable de Yendi, localité située au nord-est du Ghana n’a pas été réhabilité depuis sa mise en service en 1941. Conséquence, l’installation ne fonctionne plus normalement, impactant négativement le mode de vie des habitants de la localité et ceux des environs. Par ailleurs, le gouvernement du Ghana justifie aussi la mise en œuvre de ce projet d’approvisionnement en eau potable à Yendi par la croissance démographique et économique.

Un projet réalisé par Wapcos

Les travaux d’extension des capacités d’approvisionnement en eau potable à Yendi ont démarré le 29 juillet 2020. Ils sont réalisés par Wapcos, un fournisseur indien de solutions intégrées et personnalisées pour le développement durable des projets d’eau, d’électricité et d’infrastructures. Le projet prévoit de pomper l’eau depuis la rivière Daka qui traverse tout le nord-est du Ghana avant de se jeter dans le fleuve Volta. L’eau sera ensuite acheminée à travers une canalisation longue de 25 km. L’eau effectuera un premier arrêt dans une usine de potabilisation d’une capacité de 15 000 m3 par jour. Une fois traitée, l’eau sera alors stockée dans un réservoir.

Avant d’être consommée par les populations, l’eau devra passer par une station de surpression qui remplace la force de gravité à partir d’un château d’eau et permet de « pousser » l’eau vers l’utilisateur. Selon les autorités ghanéennes, le projet d’eau potable dans la ville de Yendi devra également réhabiliter et assurer l’extension des réseaux de distribution sur 50 km.

À terme, le système d’eau potable fournira aux habitants de la municipalité de Yendi et de ses environs (Ghani, Sambu, Adobo, Sokoli, Nakpachei, Gbungbalaga et Kuga), 15 000 m3 d’eau par jour afin de répondre à la demande en eau potable d’ici à 2040.

Inès Magoum

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