GAMBIE : l’indien Urja Bio System va installer un bio digesteur à Sukuta

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GAMBIE : l’indien Urja Bio System va installer un bio digesteur à Sukuta©Roel SlootwegShutterstock

L’entreprise indienne Urja Bio System, spécialisée dans la valorisation énergétique des déchets, vient de lancer un projet à l’ouest de la Gambie : l’installation d’un bio digesteur qui pourra contenir 75 à 100 kg de fumier de vache. La chaleur produite sera utilisée par la clinique de Sukuta.

Bientôt la cuisson des aliments au sein de la localité de Sukuta, à l’ouest de la Gambie et au-delà, s’effectuera quasiment sans empreinte carbone. Un programme de biogaz y est annoncé. Celui-ci a débuté le 3 décembre 2019, par l’installation d’un bio digesteur préfabriqué au sein de la clinique locale. Ce bio digesteur dont le coût s’élève à 11 mille dollars, soit 500 mille dalasis gambiens, est capable d’ingérer 75 à 100 kg de fumier de vache, issu des fermes alentour.

Kebba Sambou, du département santé de la région de la côte ouest, a salué le lancement de ce projet. « Il arrive au bon moment et permettra aux femmes de cuisiner sans émissions de fumée et de garder ainsi l’environnement propre ».

Valorisation énergétique des déchets

Le financement et la réalisation de ce projet sont portés par Trisp Africa Limited, fournisseur gambien d’équipement solaire et par l’entreprise indienne Urja Bio System, spécialisée dans la conception et l’exécution de projets clés en main dans la gestion et la conversion des déchets solides en énergie (sous forme d’électricité ou de chaleur). Les deux partenaires sont d’ailleurs prêts à investir davantage dans le domaine du biogaz en Gambie, où moins de 50 % des populations sont électrifiés. « Les habitants auront également un accès facilité à l’électricité, car environ 10 à 20 autres composés se joindront à nos systèmes de biogaz qui les servira jour et nuit » précise Kebba Sambou.

Il signaler que cette approche dans la fourniture en électricité en Gambie, répond à un plaidoyer formulé par le Programme alimentaire mondial (FAO), dans son rapport publié le 17 octobre 2018. « Transformer le fumier de bétail (près de 85 % des déchets fécaux animaux) en biogaz offrirait un moyen de rendre disponible une source de combustible renouvelable pour plus d’un milliard de personnes concernant leur usage domestique, leur donnant accès à une énergie durable, abordable et fiable ». avait soutenu l’organisme des Nations unies.

Boris Ngounou

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