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GAMBIE : 66 M$ de la Cedeao pour améliorer l’accès à l’électricité

AFRIQUE : 150 M$ de la Banque mondiale pour la BOAD afin d’électrifier la sous-regionl’électricité©Nathan Kresge /Shutterstock

En 2014, moins de 50 % de la population gambienne seulement avait accès à l’électricité. En 2017, le pays souffrait encore de nombreux délestages. Pour améliorer la situation, la Gambie vient d’obtenir une subvention de 66 millions de dollars de la part de la Cedeao. La nouvelle a été rendue publique le 31 janvier 2019 par le ministre gambien de l’Énergie et du Pétrole, Fafa Sanyang. Il a ajouté que ce financement allait permettre d’améliorer l’accès à l’électricité dans les zones rurales et périurbaines, qui sont situées dans un rayon de 100 km autour des sous-stations de Soma et Brikama. « Ce projet est un programme de la Banque mondiale visant à développer un accès régional à l’électricité de la Cedeao dans le but d’augmenter l’électricité du réseau dans certains pays de la sous-région », a précisé Ebrima Sillah, ministre de l’Information.

La Gambie a par ailleurs annoncé son adhésion à l’Alliance solaire internationale (ASI), le groupement mondial, qui s’est donné pour objectif d’accélérer le développement des centrales solaire dans les pays membres, afin de lutter plus efficacement contre le changement climatique. Le gouvernement gambien a mis sur pied une feuille de route pour l’utilisation d’une énergie alternative viable, notamment renouvelable. Un moyen qui lui permettra de réduire la dépendance excessive du pays à l’égard des autres énergies, qui impactent l’environnement. En adhérant à l’ASI, la Gambie espère avoir accès à des organisations bilatérale et multilatérale qui pourront contribuer à la réalisation des objectifs communs consistant à accroitre l’utilisation de l’énergie solaire pour répondre aux besoins énergétiques du pays, comme l’a souligné le ministre de l’information, Sillah.

La Gambie affiche une puissance électrique de 114 MW. Le réseau électrique gambien est composé essentiellement de mini-réseaux, et le gouvernement veut promouvoir les mini-réseaux hybrides en y intégrant une capacité de production en énergie renouvelable.

Luchelle Feukeng

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