GABON : l’État désigne TNC pour protéger 30 % de ses réserves d’eau pendant 8 ans

Par - Publié le / Modifié le

GABON : l’État désigne TNC pour protéger 30 % de ses réserves d’eau pendant 8 ans©Direction générale de L'Environnement au Gabon

En marge de la 15e Conférence des parties sur la biodiversité (COP15) qui s’est refermée le 19 décembre 2022 à Montréal au Canada, le gouvernement gabonais a signé un accord de partenariat avec The Nature Conservancy (TNC). La filiale de Nature United protègera 30 % des terres, des océans et des eaux douces du pays jusqu’en 2030.

Le Gabon renforce ses actions de conservation de ses ressources naturelles. Ce pays d’Afrique centrale vient de confier la gestion d’une partie de son capital naturel à The Nature Conservancy (TNC), la filiale de Nature United. Il s’agit de 30 % de ses ressources terrestres, d’eaux douce et océanique. L’accord sera mis en œuvre dans le cadre de l’initiative de Financement de projets pour la permanence (PFP), un mécanisme de financement qui permet de sécuriser le financement durable des projets de conservation.

« Le Gabon est la première nation à prendre ce triple engagement. Dans le pays d’Afrique centrale, le PFP devrait permettre de protéger plus de 24 000 km2 de forêts, 4 800 km de rivières et plus de 8 000 km2 d’océans », indique TNC. L’organisation non gouvernementale (ONG) garantira la gestion durable des forêts et des réserves d’eau du Gabon pendant huit ans, soit jusqu’en 2030.

La réduction de 30 millions de tonnes de carbone

Environ 85 % de la superficie du pays est couvert de forêts, soit près de 22 millions d’hectares selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Actuellement, le secteur forestier occupe le deuxième rang dans les recettes que le Gabon tire de l’exploitation de ses ressources naturelles et demeure le deuxième employeur après l’État avec plus de 6 000 emplois directs et 10 000 emplois indirects. L’amélioration de la gestion forestière au Gabon devrait également contribuer « à atténuer l’équivalent de 30 millions de tonnes de carbone par an, en partie responsable du réchauffement climatique », déclare Lee White, le ministre gabonais de l’Environnement.

Le Gabon n’en est pas moins riche en ressources en eau de surface. D’ailleurs, une grande partie du pays est bordée par les océans, notamment à l’ouest, sur près de 800 km par l’océan Atlantique. Avec les défis liés à la croissance démographique, au changement climatique et à la pollution, les ressources en eau subissent elles aussi des pressions des ménages, des agriculteurs, des industries, etc.

Inès Magoum

Plus sur le même thème

Plus dans la même région

Nous respectons votre vie privée

Ce site utilise des cookies et des technologies statistiques pour améliorer votre expérience. En cliquant j'accepte, vous donnez votre accord.

J'accepte
X
Newsletter AFRIK 21