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GABON : le Covid-19 pousse la Seeg à mieux approvisionner Libreville en eau potable

GABON : le Covid-19 pousse la Seeg à mieux approvisionner Libreville en eau potable©Mark Fisher/Shutterstock

Le Gabon fait partir des pays africains touchés par le Covid-19. Selon le dernier bilan dressé par les autorités, l’épidémie a déjà fait 1 mort pour 18 personnes testées positives. Pour limiter la propagation du virus, le gouvernement gabonais a récemment pris des mesures préventives, notamment en encourageant le lavage systématique des mains avec de l’eau et du savon.

Dans ce contexte, le ministère gabonais de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, en collaboration avec la Société d’énergie et d’eau du Gabon (Seeg) a décidé de poser des actes concrets, en mettant sur pied l’opération « Mains propres ». Dans le cadre de cette opération, de l’eau et un dispositif d’appoint pour le lavage des mains seront distribués aux personnes vivant dans les quartiers défavorisés de la capitale gabonaise. Une cuve de 1000 m3 d’eau a déjà été installée à Awendje, un quartier de Libreville. Vingt quartiers de la ville sont concernés par l’opération « Mains propres ». Ces zones sont souvent confrontées à la pénurie d’eau potable.

La distribution de l’eau potable

Les quartiers concernés par l’opération « mains propres » bénéficieront de l’eau potable. La distribution de cette ressource sera assurée par des camions plateaux. Ces véhicules sont spécialement équipés de cubitainers (récipients) de 1 m3 sur support métallique et d’accessoires pour le remplissage et la distribution de l’eau d’une capacité de 20 m3. Les camions plateaux seront ravitaillés par de l’eau provenant des réservoirs de la Seeg notamment des réservoirs situés à PK6, PK9 et Angondjé.

Une fois ravitaillé en eau potable, le dispositif de lavage des mains sera laissé à la disposition des habitants entre 7 h 30 et 17 h 30 chaque jour. Des agents de services de la Seeg, ainsi que des éléments de forces de l’ordre du Gabon assureront la supervision de l’opération tout en sensibilisant les habitants au respect de la règle de distanciation, avec un espace de deux mètres entre les personnes, telle qu’édictée par le gouvernement gabonais.

Inès Magoum

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