ÉGYPTE : un partenariat avec l’Australie pour le recyclage des déchets de bananiers

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ÉGYPTE : un partenariat avec l’Australie pour le recyclage des déchets de bananiers©Plalo S/Shutterstock

Le gouvernement égyptien élargit son partenariat avec l’Australie pour le recyclage des déchets de bananiers. Les deux pays s’attaquent à ces déchets agricoles au moment où l’Égypte s’apprête à accueillir la 27e Conférence des parties sur le climat (COP27), en novembre 2022.

En Égypte, l’été rime généralement avec bananes, melons, dattes, figues et grenades. Parmi ces fruits, la banane se distingue pour ses nombreuses propriétés et vertus. C’est conscient de ces atouts et de la disponibilité du produit dans le pays des pharaons que l’Australie prévoit d’y développer un projet de recyclage des déchets de bananiers.

Ainsi, le 5 avril 2022, un accord a été signé entre le ministère égyptien de la Production militaire et une société australienne. C’était dans le cadre des conférences « Egypt Industry Can », organisées par le ministère égyptien de l’Immigration.

Une richesse encore inexplorée en Égypte

Une usine de recyclage sera construite d’ici un an. L’installation permettra alors de recycler les déchets de bananiers en papiers, en fertilisants pour l’agriculture et en textiles.

La peau de banane est riche en potassium, ce qui constitue un engrais naturel efficace pour le développement des plantes. Il suffit de couper les peaux en lanières et de les enterrer sous les plantes comme les tomates et les aubergines. S’agissant du papier comme des billets de banque et du textile, ils sont fabriqués à partir des fibres extraites des troncs de bananiers.

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Outre la réduction de la pollution et de la déforestation, l’objectif des deux partenaires est de développer l’économie circulaire de la banane en Égypte. À ce jour, le pays d’Afrique du Nord enregistre des progrès en matière de recyclage des déchets plastiques, notamment grâce à la multiplication des usines et à la diversification des technologies (incinération, pyrolyse, etc.).

Pour le gouvernement égyptien, l’enjeu est également de gagner en expérience. « Ce protocole permettra le transfert de l’expertise australienne sur le continent africain, d’attirer de nouveaux investissements en Égypte et de contribuer à l’ouverture de nouveaux marchés », affirme Nabila Makram, la ministre égyptienne de l’Immigration.

Inès Magoum

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