Le gouvernement égyptien signe un accord de subvention avec l’Union européenne (UE) en vue de l’octroi d’un financement de 4 millions d’euros. Les fonds serviront à financer la troisième phase du Programme de lutte contre la pollution industrielle (EPAP).
L’accord de financement a été signé le 7 août 2022 entre le ministère égyptien de l’Environnement et l’Union européenne (UE). L’organisation alloue ainsi 4 millions d’euros pour soutenir les efforts en matière de lutte contre la pollution en Égypte.
La subvention est accordée dans le cadre de la troisième phase du Programme de lutte contre la pollution industrielle (EPAP), dont le coût s’élève à plus de 148 millions de dollars. Le reste du financement provient de la Banque européenne d’investissement (BEI), l’Agence française de développement (AFD) et la Kreditanstaltfür Wiederaufbau (KfW), l’agence allemande de développement.
EPAP III comprend une composante d’investissement qui s’attaque aux sources de pollution industrielle, ainsi qu’à ses effets sur l’environnement. Parmi les conséquences de la pollution industrielle, la destruction de la biodiversité aquatique. Dans le pays des pharaons, la plupart des industries déversent leurs rebuts (hydrocarbures, déchets agricoles, produits chimiques, etc.) dans les cours d’eau notamment le fleuve Nil.
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À en croire le gouvernement d’Égypte, le Programme aidera également l’industrie égyptienne à améliorer ses performances et à se conformer aux lois et réglementations environnementales, ainsi qu’à réduire la consommation d’énergie et de ressources de manière à favoriser le développement durable. Le gouvernement égyptien compte ainsi accélérer la mise en œuvre de la troisième phase du Programme de lutte contre la pollution industrielle, à quelques mois de la 27e conférence des Nations unies sur le climat (COP27), qui se tient du 7 au 18 novembre 2022 en Égypte.
Surnommé « la COP africaine » le rendez-vous de Sharm El-Sheikh est perçu sur le continent comme l’occasion ou jamais de résoudre dans les faits, le problème du déficit de la finance climatique en Afrique.
Inès Magoum
