Les autorités égyptiennes viennent de signer un accord avec le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), en vue de la mise en place d’une stratégie efficace de gestion des déchets électroniques et médicaux en Égypte. L’organisation accordera 8 millions de dollars pour le financement des solutions de recyclage.
Le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) soutient les efforts de recyclage des déchets électroniques et médicaux de l’Égypte. Le pays d’Afrique du Nord, connu pour son dynamisme dans ces secteurs, vient ainsi de recevoir 8 millions de dollars du fonds à travers la Banque africaine de développement (BAD).
Le ministère égyptien de l’Environnement étudie et valide actuellement les agréments des entreprises spécialisées dans le traitement des e-déchets dans l’optique de réduire la pollution grandissante. Seulement en 2017, l’Égypte a généré 4,4 millions de tonnes de déchets électroniques selon Global E-Waste Monitor.
À cela s’ajoutent les rebuts exportés de façon illégale depuis les pays étrangers vers l’Égypte. Pourtant, les dommages sur l’homme vont de la prématurité aux troubles comportementaux et pulmonaires, en passant par des cancers, indique l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans son rapport de juin 2021. Le pays d’Afrique du Nord dispose déjà de plusieurs usines de recyclage des e-déchets dont la plupart sont gérées par des entreprises privées, notamment Recyclobekia dans la ville du Caire.
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Tout aussi dangereux, les déchets médicaux préoccupent les autorités égyptiennes au même titre. Dans cadre de son plan visant à préserver la santé humaine et l’environnement, le gouvernement égyptien met en œuvre plusieurs projets, notamment la construction d’une usine de recyclage des déchets médicaux dans le gouvernorat de Garbia, au nord de l’Égypte. L’installation inaugurée en octobre 2020 recycle cinq tonnes de déchets électroniques par jour. Le pays des pharaons a également bénéficié du soutien du FEM et du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud).
Inès Magoum
