L’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) accorde 3,57 millions de dollars à l’Égypte pour réduire sa production et la consommation du plastique à usage unique. Ce projet s’inscrit en droite ligne d’un programme d’assainissement plus important, mis en œuvre dans le pays des pharaons.
L’Égypte obtient un nouveau financement pour mettre en œuvre des projets de gestion des déchets plastiques. Le financement, soit 3,57 millions de dollars est accordé par l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) pour promouvoir les pratiques d’économie circulaire du plastique à usage unique en Égypte. Il s’agit notamment d’emballages plastiques dont l’épaisseur est inférieure à 60 microns, ainsi que des sacs, des sachets d’eau, des bouteilles, des gobelets…
En dépit de l’existence d’une loi encadrant le plastique à usage unique, (qui couvre les activités de sensibilisation et la préparation d’études techniques, Ndlr), le paysage urbain continue d’être pollué par ces déchets. Le plastique à usage unique a un impact négatif sur le tourisme. Il favorise également les inondations soudaines dues à l’obstruction des réseaux d’égouts et le blocage des systèmes de drainage des terres agricoles.
L’usage d’emballages plastiques recyclables
Le projet financé par la Jica en Égypte sera mis en œuvre par l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi), en collaboration avec le ministère égyptien du Commerce et de l’Industrie, le Centre de technologie plastique et la Chambre des industries. Il va durer trois ans.
À en croire l’Onudi, il soutiendra les efforts du gouvernement égyptien pour réduire la quantité de déchets plastiques déversée dans l’environnement en démontrant des approches alternatives plus écologiques par le biais d’une assistance technique aux petites et moyennes entreprises (PME), et en travaillant à sensibiliser les parties prenantes, notamment les producteurs et les consommateurs aux modes de production et de consommation durables des plastiques existants. Cette approche à plusieurs niveaux devrait favoriser l’élaboration des politiques, des réglementations et des outils économiques qui faciliteront l’adoption des processus, des modèles d’approvisionnement et de modèles commerciaux plus écologiques dans la chaîne de valeur du plastique à usage unique
« Le projet contribuera également au Programme de partenariat pays (PCP) de l’Onudi pour l’Égypte, lancé en février 2020 », renseigne l’organisation onusienne. Le projet vise à l’atteinte d’un développement industriel inclusif et durable dans ce pays d’Afrique du Nord.
Inès Magoum
