Site icon Afrik 21

ÉGYPTE : la Berd prête 54 M$ pour 200 MWc d’énergie solaire à Kom Ombo

ÉGYPTE : la Berd prête 54 M$ pour 200 MWc d’énergie solaire à Kom Ombo©lightrain/Shutterstock

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) soutient le projet de construction de la centrale solaire photovoltaïque de Kom Ombo en Haute-Égypte. Acwa Power, le développeur de ce projet d’énergie propre vient d’obtenir un prêt de 54 millions de dollars de l’institution financière européenne, qui indique que le financement sera fourni sous forme d’une « dette senior » de 40 millions de dollars maximum, cofinancée avec d’autres banques, et de « prêt-relais » de 14 millions de dollars maximum. La construction de la centrale solaire photovoltaïque de Kom Ombo nécessitera un investissement de 155,4 millions de dollars.

Une capacité de 200 MWc

Le parc solaire affichera une capacité de 200 MWc. Elle sera composée de panneaux solaires bifaces qui sont capables de capter les rayons solaires des deux côtés du module. « La construction devrait être achevée au cours du premier trimestre de 2021. Une fois opérationnelle, l’usine répondra aux besoins en électricité de 130 000 foyers, en plus de compenser 280 000 tonnes de dioxyde de carbone par an », indiquait Acwa Power en 2019 lors de la signature du contrat de construction de la centrale solaire.

Le contrat d’achat d’électricité (CAE), qui s’étendra sur une période de 25 ans, a été signé par Rajit Nanda chef des placements d’Acwa Power et Sabah Mashaly, le président de l’Egyptian Electricity Transmission Company (EETC), l’entreprise qui assure le service public de l’électricité en Égypte. Cette dernière achètera le kWh d’électricité à 0,027 52 dollar. « C’est le tarif le plus bas contracté à ce jour pour l’énergie solaire en Afrique du Nord », indiquait Mohamed Shaker, le ministre égyptien de l’Électricité et des Énergies renouvelables en 2019.

Le projet solaire de Kom Ombo reçoit également le soutien de l’Agence française de développement (AFD) et de l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica).

Inès Magoum

Quitter la version mobile