ÉGYPTE : des investisseurs émiriens obtiennent du foncier pour un parc éolien de 500 MW

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ÉGYPTE : des investisseurs émiriens obtiennent du foncier pour un parc éolien de 500 MW©David Falconer/Shutterstock

De source concordante, les autorités égyptiennes ont donné leur accord à des investisseurs émiriens pour produire 500 MW d’électricité à partir d’un parc éolien dans le golfe de Suez. Cet autre projet qui vient s’ajouter à d’autres initiatives du genre dans la région nécessitera un investissement de plus de 500 millions de dollars.

Le golfe de Suez accueillera un nouveau parc éolien. Des investisseurs émiratis viennent d’obtenir du foncier auprès de l’Autorité des énergies nouvelles et renouvelables (NREA) pour la construction de cette installation. Ces promoteurs dont l’identité n’a pas été révélée veulent y investir 8 milliards de livres égyptiennes (plus de 500 millions de dollars). Outre la fourniture du foncier pour la mise en œuvre du projet éolien, la NREA a également donné sont accord pour la réalisation des études relatives au projet.

Le consortium formé d’investisseurs émiriens procédera pendant 2 ans à la mesure de la vitesse du vent, l’étude du sol pour la construction des tours d’éoliennes et surtout le suivi de la migration des oiseaux ; le golfe de Suez étant situé sur la route migratoire des grands oiseaux qui partent d’Europe pour passer l’hiver dans la région des Grands lacs en Afrique de l’Est.

Le futur parc éolien affichera une capacité de 500 MW. Selon nos confrères d’Arab News, le projet est développé dans le cadre d’un BOOT (Build, Own, Operate, Transfer), une forme de partenariat public privé (PPP). Ainsi, l’électricité produite dans le cadre du projet sera vendue à l’entreprise publique Egyptian Electricity Transmission Company (EETC). Ce nouveau projet viendra soutenir le politique du gouvernement égyptien visant à produire 20 % de son électricité à partir des sources renouvelables d’ici à 2022.

Mais la concentration des parcs éoliens dans le golfe de Suez pourrait à terme contribuer à la perte de la biodiversité de cette zone rafraîchie par la brise océane et traversée par de nombreuses espèces d’oiseaux chaque année. Il faudra nécessairement des dispositions officielles pour protéger ces animaux, au-delà des programmes de fermetures à la demande proposés actuellement par les producteurs indépendants d’électricité (IPP).

Jean Marie Takouleu

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