Un nouveau mécanisme voit le jour pour le financement de l’accès à l’électricité en Afrique. Il s’agit de Gaia Energy Impact Fund II (GEIF II) lancé récemment par l’entreprise française Schneider Electric, ainsi que les investisseurs Gaia Impact, Capital Croissance, Capelan et Investisseurs & Partenaires. Le fonds vise une capitalisation de 80 millions d’euros d’ici à 2024.
La première clôture financière de fonds se fera avant fin 2023. Dans le cadre de la mise en place de ce nouveau mécanisme de financement, Schneider Electric et Capelan y contribueront à hauteur de 15 millions d’euros chacun. Le GEIF II sera également alimenté par des familles et gestionnaires de grande fortune, des entreprises et des investisseurs institutionnels « désireux de concilier rendement économique, impact social et impact environnemental », indique Gaia.
La création de 20 000 emplois
Le GEIF II est investi en fonds propres et quasi-fonds propres avec des tickets allant de 500 000 à 5 millions d’euros. Ces investissements seront réalisés dans une vingtaine d’entreprises en phase d’amorçage ou en phase de croissance (Série A et Série B) qui s’activent pour l’accès à l’électricité, l’usage productif de l’énergie, la mobilité électrique, les énergies nouvelles, etc.
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Selon Gaia Impact qui sera le « Conseil exclusif » du GEIF II, ce mécanisme de financement devrait apporter de l’énergie à 4 millions de personnes tout en créant 20 000 emplois. À l’en croire, ces investissements permettront d’éviter les émissions de 4 millions de tonnes équivalent CO2.
« Nous sommes convaincus que cette nouvelle coalition d’acteurs experts, complémentaires, et alignés sur une même vision va permettre à l’équipe Gaia de renforcer son impact social et environnemental, en favorisant les conditions du développement économique », affirme Hélène Demaegdt, la présidente fondatrice de Gaia Impact. Le GEIF II prend la suite de Gaia Impact Fund I lancé en 2017 par Gaia Impact, et financé par le gestionnaire de grandes fortunes Capelan. Ce premier fonds a financé l’accès à l’énergie en Afrique et ailleurs dans le monde.
Jean Marie Takouleu