Alors que le couvert forestier national est estimé à seulement 9,2 % en Côte d’Ivoire, le ministère ivoirien des Eaux et forêts vient d’achever le reboisement de cinq hectares de terres dans la réserve botanique du Lôh-Djiboua. Le site est situé à 7 km de la ville de Divo où la culture du cacao met en péril la biodiversité locale.
L’opération a été menée en partenariat avec la BGFI Bank Côte d’Ivoire dans le cadre sa démarche écoresponsable. Selon son directeur général, il s’agit également de sensibiliser les plus jeunes « aux valeurs de l’écologie, afin de préserver la forêt », martèle Malick N’Diaye.
« Cette opération s’inscrit dans la politique du gouvernement de reconstituer le couvert forestier ivoirien fortement dégradé du fait de plusieurs facteurs, dont en majorité l’action humaine. Pour corriger le tir, il s’agit de passer de moins de trois millions d’hectares aujourd’hui à six millions d’hectares d’ici à 2030. Cette stratégie du gouvernement pour reconstituer le couvert forestier se veut inclusive car, avec la participation de tous en synergie d’action, ce pari peut être gagné », assure Elvire Zouzou Mailly, la directrice de cabinet du ministre ivoirien des Eaux et forêts.
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À l’en croire, une autre opération de reboisement est prévue à Divo le 23 septembre 2022. Ce sera en présence du ministre Laurent Tchagba et des autorités traditionnelles de cette ville peuplée de 387 000 habitants. Cette initiative rejoint plusieurs autres comme celle de la Coalition des jeunes leaders ivoiriens qui a permis récemment la plantation d’arbres sur 15 hectares dans la commune de Doropo, située à 642 km d’Abidjan. À terme, l’opération effectuée pour la sixième année consécutive contribuera à l’atténuation du changement climatique en Côte d’Ivoire.
Benoit-Ivan Wansi