CÔTE D’IVOIRE : un appel d’offres pour la centrale solaire flottante de Kossou

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CÔTE D’IVOIRE : un appel d’offres pour la centrale solaire flottante de Kossou ©Tom Wang/Shutterstock

L’entreprise publique Côte d’Ivoire énergies (CI-Énergies) lance un appel d’offres pour la construction (EPC) de la centrale solaire flottante de Kossou. L’installation financée par l’Agence française de développement (AFD) affichera une capacité de 20 MWc.

Près de trois ans après l’annonce par le gouvernement ivoirien du projet de construction de la centrale solaire flottante de Kossou, l’entreprise d’État Côte d’Ivoire énergies (CI-Énergies) lance un appel d’offres pour sa mise en œuvre. Ouvert jusqu’au 29 mars 2022, l’appel à manifestation d’intérêt vise à recruter une entreprise qui exécutera le contrat d’ingénierie, d’approvisionnement et de construction (EPC) de la centrale solaire flottante.

L’installation sera située dans le lac de barrage de Kossou, sur la rivière Bandama. Situé au centre de la Côte d’Ivoire, le barrage en service depuis 1972 dispose d’une centrale hydroélectrique qui affiche une capacité de 105 MW. La centrale solaire qui sera construite dans le lac de la retenue affichera quant à elle une capacité de 20 MWc.

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L’entreprise retenue dans le cadre de l’appel d’offres assurera également la maintenance de la centrale solaire flottante. La société construira et assurera la maintenance du réseau de transmission de la future centrale. Ce projet est financé grâce à un prêt de 80 millions d’euros promis par l’Agence française de développement (AFD) en 2019 pour soutenir la production des énergies renouvelables en Côte d’Ivoire.

Cette centrale solaire photovoltaïque s’ajoutera à deux autres installations en construction, dans le cadre de partenariats public-privé (PPP) et pour une capacité combinée de 60 MWc. Ces projets développés dans le cadre du programme Scaling Solar de la Société financière internationale (SFI) soutiendront la politique du gouvernement ivoirien en matière d’énergies renouvelables. Abidjan veut porter la part des énergies propres dans son mix électricité à 16 % d’ici à 2030. Actuellement, le pays d’Afrique de l’Ouest s’appuie largement sur les énergies fossiles, notamment le pétrole et le gaz naturel.

Jean Marie Takouleu

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